Paris, entre excellence et plaisir à Newcastle

  • Paul Gabrillagues, le jeune deuxième ligne du Stade français - octobre 2014
    Paul Gabrillagues, le jeune deuxième ligne du Stade français - octobre 2014
  • Julien Tomas, le demi de mêlée du Stade français - novembre 2014
    Julien Tomas, le demi de mêlée du Stade français - novembre 2014
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Troisième de la Poule 3, le Stade français joue son avenir en Challenge Cup ce vendredi (20h) contre Newcastle. Les Parisiens doivent impérativement s’imposer sur la pelouse des Newcastle Falcons…

La pelouse du Kingston Park comme juge européen ! Ce vendredi vers 21h30, le Stade français saura si avenir en Challenge Cup est définitivement compromis. En déplacement chez les Newcastle Falcons, leaders de la Poule 3, le club parisien, déjà battu à domicile par Newport (22-38), n’a plus le droit à l’erreur. Actuellement troisième du Top 14 après sa victoire sur Brive, le Stade français se déplace chez le dixième de la Premiership qui s’est incliné le week-end dernier dans son antre contre Sale (13-18). Sur le papier, Paris est en mesure de réaliser un coup. On aura une équipe très compétitive, assure le directeur sportif Gonzalo Quesada. L’intention est de faire absolument un gros match, un résultat. Tant qu’on n’est pas éliminés, on doit jouer notre chance. Si on arrive à gagner là-bas, ce sera loin d’être mort. Il faudra ensuite ne pas faire de faux pas mais on va tenter d’y arriver.

Il y a de belles sensations avec énormément de fraîcheur (Quesada)

Tombeurs des Dragons au Rodney Parade (26-30), les Falcons semblent avoir ciblé cette compétition. Paris est prévenu. Tout signe de relâchement pourrait être sévèrement puni. Il faut changer de levier de motivation, souligne le technicien argentin. Ce qui marche pour le Top 14 est facile. L’enjeu est tellement grand, les joueurs sont vite fixés. Mais ce qui est intéressant dans cette Coupe d’Europe, c’est de changer de contexte. On se déplace, on change de pays, de culture. Il y a de belles sensations avec énormément de fraîcheur qui apparaissent dans le groupe. Il y a beaucoup plus de place pour parler d’axe de progression de notre jeu. C’est une nouvelle dynamique où l’on s’appuie davantage sur la notion de plaisir. Et il y a souvent des joueurs revanchards qui n’ont pas beaucoup de temps de jeu ou qui reviennent de blessures et qui mettent cette énergie au service de l’équipe. Du coup, la motivation est beaucoup plus simple.

Julien Tomas, le demi de mêlée du Stade français - novembre 2014
Julien Tomas, le demi de mêlée du Stade français - novembre 2014
Mettre la pression du Top 14 de côté (Tomas)

A l’instar de Julien Tomas, souvent barré par Julien Dupuy ou Jérôme Fillol au poste de demi de mêlée, cette rencontre doit permettre à certains de bousculer la hiérarchie au sein du groupe. Chaque joueur qui sera titularisé en Challenge est revanchard de quelque chose, confie l’ancien Montpelliérain. Chacun a envie de donner le meilleur de lui-même. Après, il va manquer des automatismes, de repères mais sur le fond, on a envie de mettre la pression du Top 14 de côté. De nos jours, en tant que professionnel, on vit aussi de ce plaisir du jeu. Il faut savoir laisser nos égos, nos envies de côtés pour se mettre au boulot et mettre le club en avant.

Si la plupart des cadres ont été laissés au repos (Rabah Slimani, Pascal Papé, Alexandre Flanquart, Sergio Parisse, Jules Plisson, etc), la titularisation des jeunes pousses du club sera l’un des ressorts psychologiques. C’est une chance pour les jeunes de nous montrer, souligne le deuxième ligne Paul Gabrillagues. En face, c’est une grosse équipe anglaise. Il y a vraiment un très beau challenge à relever. Un match avec les pros, on est surmotivés ! On y va à 200%

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