Dubois: "Les jeunes du Stade français sont à fond !"
Pour la cinquième saison consécutive, le Stade rrançais va disputer l’European Rugby Challenge Cup. Opposés samedi soir (20h45) aux Gallois de Newport, les Parisiens espèrent avant tout relancer certains joueurs et aguerrir de jeunes talents.
"Dimitri (Szarzewki, NDLR) va rencontrer le champion d’Angleterre (Northampton en déplacement au Racing Métro 92 pour la première journée de Champions Cup, NDLR) et nous, nous allons affronter le champion de Roumanie…" Lundi, dans les salons du Pré Catelan pour la présentation de la saison de Coupe d’Europe, Pierre Rabadan n’a pu s’empêcher d’ironiser sur le sort du Stade français. Aux portes de la Champions Cup la saison passée, le club parisien a ruiné ses espoirs après une fin de championnat décevante et une élimination en barrage européen face aux Wasps. "Ce n’est pas la conférence de presse la plus marante pour moi, s’amuse le troisième-ligne emblématique de Paris. Cela fait trop longtemps que l’on joue cette compétition mais on l’a toujours disputé à fond même si notre non qualification en Champions Cup a été très difficile à digérer pour le groupe".
Rabadan: "Il faut aborder cette Challenge Cup avec beaucoup d'humilité"
Opposés à Bucarest, Newcastle et Newport, les Parisiens retrouveront dès samedi les Gallois pour une phase de poules qui s’annoncent beaucoup plus disputée que les dernières années. "Le niveau s’annonce plus dense, insiste Rabadan qui espère reprendre la compétition contre les Wolves. Il faut aborder cette Challenge Cup avec beaucoup d’humilité. Si nous la jouons, c’est que nous sommes à notre place. Après, il est vrai que le fait de ne plus se qualifier pour la Champions Cup en cas de victoire finale enlève un peu d’intérêt. Mais la culture européenne change de ce que l’on côtoie tous les week-ends. Il n’est pas question de galvauder cette compétition". Quart de finaliste en 2014, finaliste en 2013, demi-finaliste en 2012, finaliste en 2011, le Stade français a toujours affiché un état d’esprit irréprochable sans être pour autant capable de soulever le trophée.
Dubois: "Il y a des gars qui ont besoin de se montrer"
Actuellement neuvième de la Guinness Pro 12, avec cinq défaites en six matches, les Dragons sont loin de figurer au rang d’épouvantail. Jeff Dubois reste néanmoins prudent. "Mine de rien, Newport est une belle équipe (dont joueurs les plus connus sont l’arrière Lee Byrne et le troisièmeligne Toby Faletau, ndlr), joueuse, souligne l’entraîneur des arrières parisiens. Ça va être compliqué". L’occasion est surtout inespérée de faire souffler les internationaux (Rabah Slimani, Pascal Papé, Alexandre Flanquart, Sergio Parisse, Jules Plisson) et procéder à un léger remaniement. "On est plus ou moins obligé de faire du roulement parce qu’on n’a pas un effectif aussi riche que les autres gros clubs, rappelle Dubois. Mais il y a des gars qui ont besoin de se montrer (notamment l’ouvreur Morné Steyn et le trois-quarts aile Digby Ioane, ndlr) et des jeunes Espoirs (Paul Gabrillagues, Mathieu De Giovanni, Mathieu Ugena, Benjamin Dumas…) qui vont pouvoir s’évaluer. Ils ont une certaine pression sur les épaules. On essaye de dédramatiser ce match. Ils sont à fond". Paris a tout à y gagner.
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