Et pourquoi pas un quart de finale pour Oyonnax ?

  • Pierre Aguillon, le centre d'Oyonnax - Janvier 2015
    Pierre Aguillon, le centre d'Oyonnax - Janvier 2015
  • Silvère Tian, l'ailier d'Oyonnax
    Silvère Tian, l'ailier d'Oyonnax
Publié le Mis à jour
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Actuellement quatrième meilleur deuxième des poules de la Challenge Cup, l’USO peut encore espérer terminer dans les trois meilleurs et ainsi décrocher son billet pour les quarts de finale. Le Top 14 reste la priorité mais la qualification n’est pas tabou. S’il y a une chance, elle sera saisie par la formation du Haut-Bugey.

Il reste deux duels, l’un à Gloucester samedi, l’autre face au Zèbre jeudi prochain à Mathon, pour permettre à Oyonnax d’accrocher la qualification dans cette Challenge Cup. Oui, un candidat au maintien en Top 14 qui joue la qualification, c’est possible ! Depuis le début de la compétition, joueurs et membres du staff ne cessent de répéter que cette Coupe d’Europe ne sera pas galvaudée ; décrocher son billet en serait la parfaite illustration. En toute franchise, Jo El Abd reconnaît que sa formation va aborder la Coupe d’Europe avec la même exigence mais un peu moins de pression car le Top 14 reste la priorité, sauf que nous sommes dans une position où nous pouvons nous qualifier donc nous allons à Gloucester pour faire un grand match et nous expliquer.

Une défaite sur le terrain des Anglais ne serait pas rédhibitoire, il faudra surtout décrocher un bonus offensif face aux Italiens la semaine suivante. Bonne nouvelle, l’USO sait à nouveau marquer. Après seulement un essai inscrit en trois matches avant le week-end dernier, les finisseurs oyonnaxiens sont cette fois entrés trois fois dans l’en-but du MHR. De bon augure. Toute proportion gardée, il y a du respect à avoir mais il ne faut pas trop en donner pour gagner le match, déclare El Abd.

Silvère Tian, l'ailier d'Oyonnax
Silvère Tian, l'ailier d'Oyonnax

Un jeu et des valeurs retrouvés

Pour ce double rendez-vous européen, les Oyomen pourront s’appuyer sur cette prestation face à Montpellier en championnat. Une bonne préparation, reconnaissait dès samedi soir Christophe Urios. Ses joueurs ont retrouvé leur rugby, c’est à dire déjà du combat: leur ADN ! Ils s’y sont filés. L’équipe s’est resserrée, il y a eu de l’intensité et de l’engagement derrière les leaders mais aussi de la maitrise et de la clairvoyance. On n'était pas des chèvres à Grenoble et des champions du monde aujourd’hui. Il faut que l’on soit plus patient, c’est un jeune club, il ne faut pas que l’on s’affole dans un sens ou dans un autre. On a été nous-mêmes. Ça nous servira à continuer à avancer, à progresser, argumentait le manager.

Je pense que l’on a pris la mesure de l’événement. On était dans une situation un peu délicate. Il ne faut pas se le cacher, c’était un match sous haute pression pour nous. On avait fait un derby à Grenoble très décevant. On a pris conscience des choses pendant la semaine, certains mots ont été forts, certains entretiens ont été durs, et je pense que la meilleure des réponses c’est sur le terrain, analysait quant à lui le demi de mêlée Fabien Cibray. On était prêt à tout manger, ironisait même l’ailier Silvère Tian, auteur de deux essais face aux Montpelliérains. Alors on jugera de cet appétit semble-t-il féroce sur la pelouse du Kingsholm Stadium, on verra si Oyo a toujours faim...

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