Vunisa, la mêlée ou l'absence de Bergamasco... ce qu'il fallait retenir de la conf' de Brunel

  • Samuela Vunisa, le troisième ligne de l'Italie
    Samuela Vunisa, le troisième ligne de l'Italie
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COUPE DU MONDE - Du choix de Vunisa en numéro 8 à l'absence de Mauro Bergamasco en passant par la mêlée : tout ce qu'il fallait retenir de la conférence de Jacques Brunel lors de son annonce de la compo de l'Italie pour affronter la France.

  • Vunisa, la "solution qui déséquilibre le moins l'équipe"

Le plus gros point d’interrogation se trouvait en troisième ligne centre. Et pour cause ! Comment remplacer l’irremplaçable Parisse, touché au mollet. En choisissant de titulariser Vunisa, Jacques Brunel espérait avoir trouvé la solution qui déséquilibre le moins l’équipe. Le joueur des Saracens est celui qui apporte le plus de garanties à ce niveau et c’est naturellement sur lui que s’est porté le choix de l’encadrement. Zanni, Bergamasco ou Favaro n’ont peu ou pas joué à ce poste et nous avons jugé que notre troisième ligne la plus complémentaire c’est celle-ci : Zanni, Vunisa et Minto. En première ligne, solidité et expérience avec Aguero, Ghiraldini et Castrogiovanni (227 capes en tout !).

  • L’absence de Parisse

Sergio (Parisse), c’est une référence dans l’équipe, glisse Mauro Bergamasco, "pour son rôle de capitaine mais aussi en tant qu’homme. C’est une perte importante pour l’équipe mais il nous tient au courant de l’évolution de sa blessure. Et même s’il ne sera pas dans le stade avec nous, on sait qu’il nous suit de très près. Sergio Parisse, en plus de rater le match face à l’équipe de France, pourrait aussi manquer le rendez-vous face au Canada. Le capitaine espère faire son retour pour affronter l’Irlande le 4 octobre.

  • La mêlée, un point d’ancrage

Le secteur sur lequel l’Italie est la plus dangereuse reste le secteur de la conquête et notamment la mêlée fermée. Matias Aguero, le pilier gauche aux 36 sélections, souligne le gros travail réalisé depuis quelques années. Le Tournoi des 6 Nations et le fait que de nombreux joueurs italiens jouent à l’étranger ont permis à l’équipe de progresser. Malgré la défaite cette saison lors du Tournoi face à l’équipe de France (29-0), nous les avons gênés pendant un long moment. Nous avons appris à nous nourrir des fautes des autres. On sait que notre conquête peut nous permettre de gagner des matchs et nous l’avons déjà fait. Mais il ne faut pas faire la moindre erreur…"

  • Mauro Bergamasco devra attendre pour la passe de 5...

Mauro Bergamasco devra patienter avant de pouvoir valider sa cinquième participation à une Coupe du monde. En effet, Jacques Brunel n’a pas retenu le flanker italien dans les 23 joueurs conviés à défier la France samedi. Le sélectionneur a malgré tout salué son état d’esprit irréprochable et sa capacité, qu’il soit ou non dans le groupe, à influencer la mentalité du groupe, notamment en montrant l’exemple aux entraînements. Jouera-t-il sa cinquième Coupe du monde ? Je l’espère bien , a conclu Jacques Brunel.

Julien PUYUELO, envoyé spécial

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