Sonny Bill a fait exploser les Pumas, Smith a remis la Nouvelle-Zélande à l'endroit

  • Sonny Bill Williams (Nouvelle-Zélande) face à l'Argentine - le 20 septembre 2015
    Sonny Bill Williams (Nouvelle-Zélande) face à l'Argentine - le 20 septembre 2015
  • Sonny Bill Williams s'est montré convaincant contre l'Argentine - juillet 2015
    Sonny Bill Williams s'est montré convaincant contre l'Argentine - juillet 2015
  • Aaron Smith (Nouvelle-Zélande) face à l'Argentine - le 20 septembre 2015
    Aaron Smith (Nouvelle-Zélande) face à l'Argentine - le 20 septembre 2015
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COUPE DU MONDE - Asphyxiés en première période, les All-Blacks ont patienté jusqu'à l'heure de jeu pour revenir dans la partie et décramponner l'Argentine. Un renversement de situation qui n'aurait certainement pas été possible sans l'entrée en jeu tonitruante de Sony Bill Williams et l'essai décisif d'Aaron Smith.

Le champion en titre a eu la partie compliquée pendant près d'une heure, jusqu'à ce qu'Aaron Smith et Sonny Bill Williams éteignent les Pumas. La part qui leur revient dans ce premier succès de la compétition est majeure, chacun dans un rôle et une configuration précise. En première mi-temps, les Blacks ont été bousculés et Steve Hansen a dû rapidement revoir ses plans et procéder à quelques changements, dont l'entrée en jeu de Sonny Bill Williams au centre à la place de Ma'a Nonu (46e). Choix payant puisque l'ancien Toulonnais a crevé l'écran en même temps que le rideau défensif argentin.

Sonny Bill Williams s'est montré convaincant contre l'Argentine - juillet 2015
Sonny Bill Williams s'est montré convaincant contre l'Argentine - juillet 2015

C'est un garçon costaud, avec beaucoup de puissance mais qui sait aussi très bien user des off loads, raconte l'ouvreur des Pumas Nicolas Sanchez. Cela a été très difficile pour nous de défendre sur lui. Un cauchemar, même, pour la défense de l'Albiceleste, qui n'a pas su contrer ses prises d'intervalles et ses passes après contact. Résultat: un ballon d'essai pour Milner-Skudder après quelques secondes sur le pré, une attaque de ligne qui a initié une autre énorme occasion d'essai manquée par Sam Cane (66e), puis une passe décisive pour ce même Cane quelque secondes plus tard.

En fait dès que SBW a le ballon dans les mains y'a une alerte rouge qui clignote dans la tête des gens "Danger ! Danger!"

— Angélique ? (@xTruelove_way) September 20, 2015

J'étais juste excité à l'idée de prendre part à ce match, explique l'ancien treiziste. Je suis très heureux d'être à la Coupe du monde, comme le reste de mes coéquipiers. Je ne pensais pas rentrer si tôt dans le match mais j'ai essayé de faire mon travail, du mieux que j'ai pu. Un doux euphémisme.

Aaron Smith marque l'essai qui fait basculer les Blacks

Dans un match où la Nouvelle-Zélande s'est révélé patiente, ne sortir du lot que Williams serait une injustice pour Aaron Smith. Contrairement au reste de son équipe, lui a été parfait du début à la fin. Dynamisme, audace, lecture du jeu, le numéro 9 des Kiwis a réalisé une performance de haut vol dimanche: Il est le meilleur demi de mêlée du monde, souffle à chaud son homologue argentin Tomas Cubelli. Si vous laissez le moindre espace à ces joueurs-là, ils vous marquent un essai . Et c'est ce qu'il s'est produit à ses dépends. Une feinte de passe et une accélération électrique dans un trou de souris pour s'en aller marquer l'essai le plus important des All-Blacks, celui qui leur permet de repasser en tête (57e).

Aaron Smith (Nouvelle-Zélande) face à l'Argentine - le 20 septembre 2015
Aaron Smith (Nouvelle-Zélande) face à l'Argentine - le 20 septembre 2015

Aaron a été un très grand joueur de notre équipe ce dimanche, se réjouit son sélectionneur Steve Hansen. Depuis qu'il a rejoint la sélection, il est devenu chaque fois un peu plus fort jusqu'à devenir probablement le meilleur demi de mêlée du monde. Il a marqué un essai décisif, bravo à lui. Le caviar sabordé par Sam Cane aurait dû le créditer d'une passe décisive. Elle aurait été la cerise sur le gâteau d'un match très complet.

De notre envoyé spécial Anthony Tallieu à Wembley

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