Grâce au retour de ses cadres, l’Afrique du Sud s’est parfaitement relancée

On attendait du jeu dur entre Sud-Africains et Samoans, on a été servi. Face à des îliens bien plus compacts et au jeu plus direct que les virevoltants japonais, les joueurs d’Heyneke Meyer ont montré un visage bien plus séduisant. Revenus à leurs premiers amours avec un style plus traditionnel, les Springboks ont retrouvé leur efficacité et par la même occasion la victoire, le bonus et le sourire (46-6).

Le jeu direct des Sud-Africains est officiellement de retour. Et ça déménage à nouveau! Surpris par les Japonais il y a une semaine, les Boks n’ont cette fois pas laissé la moindre chance aux Samoans. Des avants destructeurs, une défense de fer et un trio d’arrières retrouvé, voilà la recette gagnante pour l’Afrique du Sud.

Les retours de Du Preez, Pietersen et Le Roux se sont fait sentir

Du Preez, Pollard, De Allende, Pietersen et Le Roux... Ces cinq joueurs là n’étaient pas titulaires au sein de la ligne d’attaque face aux Nippons. Force est de constater qu’ils avaient cruellement manqué aux leurs. De retour contre les Samoa, ils ont éclairé le jeu des Boks.

Face au Japon, seuls les avants avaient marqué (quatre essais). Ce samedi, JP Pietersen a corrigé le tir dès le quart d’heure de jeu en interceptant une passe de l’ouvreur îlien Stanley. Avant de doubler puis tripler la mise en seconde période (47e, 78e). A l’arrière, Willie Le Roux, excellent attaquant dôté d’un bon jeu au pied, a encore démontré pourquoi il faisait partie des cinq nominés pour le titre de meilleur joueur du monde.

Avec un tel niveau, les Boks font de nouveau partie des favoris

Avec Bryan Habana, auteur du sixième essai des siens à la 84e minute, leur trio a beaucoup pesé sur la défense samoane. Et comme un symbole, les guerriers Schalk Burger (58e) et Schalk Brits (71e) ont contribué à la quête du bonus offensif, devant, en force, après avoir enchaîné des temps de jeu monstrueux et usé la défense.

Une partition d’ensemble vraiment propre, à des années lumières du traumatisme japonais. Clairement, le staff des Springboks a perdu son coup de poker il y a une semaine en se privant de nombreux titulaires pour son premier match dans la compétition. Mais qu’on se le dise, l’Afrique du Sud n’est pas morte, loin de là...