C’était il y a un an tout pile : la France vivait sa plus grosse humiliation...
SOUVENIRS - Le 17 octobre 2015, soit un an jour pour jour, le XV de France était laminé par la Nouvelle-Zélande en quart de finale de Coupe du monde (62-13). Un match que personne n’a oublié. Chancelant, le rugby français a tenté de se relever. Sans grand succès pour le moment...
17 octobre 2015 : une date à jamais gravée dans l’histoire du rugby français. Un jour sombre. Noir. Marquée par une encre bien indélébile. Si en plus d’un siècle le XV de France a su écrire ses plus belles lettres de noblesse, ce quart de finale de Coupe du monde constitue à ce jour sa page d’histoire la plus sombre. Celle qu’on aimerait arracher au plus vite pour la balancer au feu. 62-13 : un score qui hantera à jamais les esprits des Bleus.
Le match ? Faut-il réellement y revenir dessus dans le détail ? Le couteau a déjà été remué à maintes reprises. Pêle-mêle le dégagement contré de Michalak, le raffût de Carter sur Papé, le débordement de Savea sur Nakaitaci et Spedding, les 9 essais encaissés... Des images qui font toujours aussi mal. Une telle déculottée n’avait jamais eu lieu en phase finale de Coupe du monde. Pire, elle constitue le plus lourd revers du XV de France...
Saint-André hué à Cardiff devant ses proches
Bref une humiliation suprême qu’il a fallu encaisser. Les attaques ont fleuri. Des mots lancés à la volée pour s’indigner contre les "fautifs" et demander "des comptes aux coupables". On se pose des questions mais trop tard..., regrettait Jean-Claude Skrela. Si ça continue comme ça, la France va se retrouver de plus en plus loin, déplorait Frédéric Michalak. C’est un échec total, lançait le président de la Fédération Pierre Camou.
Difficile de dire le contraire. Sur cette rencontre, la différence de niveau fut saisissante. Alors que la France se targuait (et se targue encore) de posséder le meilleur championnat domestique au monde, son équipe nationale buvait la tasse après avoir été emportée par une marée noire : celle des All Blacks. Une équipe fantastique qui a réduit en ruine notre pauvre XV de France, déjà lézardé après des années délicates et des résultats en berne sous les commandes d’un PSA chaque jour un peu plus à la dérive. Triste épilogue pour le sélectionneur dont le costume semblait bien trop grand. L’homme, lui, ne méritait pas d’être hué sous le regard de ses proches dès le coup de sifflet final à Cardiff.
La FFR fait appel à la cellule technique
Un conseil à donner à Guy Novès (son successeur déjà désigné NDLR) ? Bonne chance..., soupirait PSA. Celui-ci savait que la mission du gourou toulousain n’allait pas être de tout repos. Tous, autant que nous soyons, nous avons cru au renouveau. Du moins, nous l’avons espéré. Histoire de vibrer derrière les Bleus après des années de gueule de bois. On reste encore sur notre faim et Saint-André avait vu juste.
La FFR a pourtant fait des efforts, constitué une cellule technique afin d’en dégager un projet ambitieux et qui devait redorer le blason de notre équipe nationale. Le rôle du sélectionneur a été renforcé, les clubs mis devant le fait accompli... Mais on attend toujours les bienfaits. Certes, il ne faut pas aller plus vite que la musique. Le constat est toutefois sans appel : le XV de France n’a toujours pas repris ses esprits depuis cette déroute historique. La Nouvelle-Zélande, elle, n’a pas perdu le moindre match.
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