L'antisèche: C'est certain, l'adversaire des Bleus en quart sera coriace

  • Kieran Read (Nouvelle-Zélande) face à l'Argentine - 20 septembre 2015
    Kieran Read (Nouvelle-Zélande) face à l'Argentine - 20 septembre 2015
  • Sonny Bill Williams (Nouvelle-Zélande) face à l'Argentine - 20 septembre 2015
    Sonny Bill Williams (Nouvelle-Zélande) face à l'Argentine - 20 septembre 2015
  • Joaquin Tuculet (Argentine) face à la Nouvelle-Zélande - 20 septembre 2015
    Joaquin Tuculet (Argentine) face à la Nouvelle-Zélande - 20 septembre 2015
Publié le Mis à jour
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COUPE DU MONDE - Si les All Blacks sont toujours aussi forts pour reprendre le contrôle d'un match mal embarqué, les Pumas ont montré qu'ils étaient bel et bien au niveau des meilleurs. Un réel danger pour les Bleus, qui affronteront certainement l'une des deux équipes en quart de finale. Notre antisèche.

Le jeu: Les Argentins longtemps au niveau

Que de rythme! Si l'on attendait forcément des All Blacks pleins de bonnes intentions et d'intensité dans leurs lancements, les Pumas ont longtemps rivalisé dans ce domaine. De l'envie, du gaz, des soutiens permanents et des courses de tous les côtés: Néo-Zélandais et Argentins ont offert un spectacle de qualité ce dimanche soir pour clôturer cette première journée du Mondial.

Mais comme bien souvent et même lorsqu'ils sont sérieusement chahutés, ce sont les champions du monde en titre qui se sont imposés, grâce notamment à l'apport d'un banc impressionnant.

Les joueurs: "SBW" a changé le cours du match

Les difficultés néo-zélandaises peuvent notamment s'expliquer par les prestations bien ternes de certains leaders. On pense à Ma'a Nonu ou Dan Carter, qui sont passés au travers. Au contraire, Sonny Bill Williams est lui sorti du banc pour changer la face de la rencontre. Le centre all black était de tous les bons coups.

Il a offert un essai et a également provoqué deux grosses occasions que ses partenaires n'ont pas su convertir. Y compris Nehe Milner-Skudder, peu à son avantage. Le numéro huit Kieran Read, le centre Conrad Smith et le demi de mêlée Aaron Smith ont eux affiché leur meilleur niveau.

Sonny Bill Williams (Nouvelle-Zélande) face à l'Argentine - 20 septembre 2015
Sonny Bill Williams (Nouvelle-Zélande) face à l'Argentine - 20 septembre 2015

Côté argentin, Austin Creevy a crevé l'écran avec un franchissement et trois défenseurs battus. Fort pour un talonneur qui s'est en plus montré très solide en mêlée fermée. Comme à son habitude, Juan Martin Hernandez a régalé le public de gestes totalement fous.

Le moment qui aurait pu tout changer: Si seulement un match durait 50 minutes

Honnêtement, l'Argentine ne pouvait pas mieux faire ce dimanche soir. Les Pumas ont joué le coup à fond, et leur rugby a posé de nombreux problèmes aux All Blacks pendant près d'une heure. Cela dit, l'Argentine n'a pas eu l'occasion franche de tuer le match. Petit à petit et sans s'affoler outre mesure, les favoris de la compétition ont repris le contrôle de la partie. Leur plus grande force depuis quatre ans. Les Argentins devront se consoler en se disant qu'ils ont longtemps rivalisé...

Joaquin Tuculet (Argentine) face à la Nouvelle-Zélande - 20 septembre 2015
Joaquin Tuculet (Argentine) face à la Nouvelle-Zélande - 20 septembre 2015

Le tweet tout simplement drôle

En début de match, Juan Martin Fernandez Lobbe a "légèrement" plongé dans un ruck...

Fernandez Lobbe qui rentre sur un ruck. pic.twitter.com/d7YN3VdH0E

— greub (@greub1) September 20, 2015

La décla: Daniel Hourcade, sélectionneur de l'Argentine

On aurait du jouer un peu plus intelligemment parfois. Mais rappelons que c'était la meilleure équipe du monde en face

La question: La France se dirige-t-elle vers une grande menace en quart de finale ?

Le premier enseignement à tirer de ce choc au sommet de la poule C concerne directement le XV de France. Car s'ils se qualifient pour les quarts de finale, les Bleus croiseront la route de l'une de ces deux équipes. Soit les favoris néo-zélandais, soit l'Argentine. Rien de rassurant pour les joueurs de Philippe Saint-André, certes plutôt bons samedi soir contre l'Italie.

Même en cas de succès des Tricolores face à l'Irlande qui offrirait à la France la première place de sa poule, les Pumas seraient, on l'a vu ce dimanche, un coriace adversaire. Sans oublier que l'Argentine est clairement la bête noire du XV de France...

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