Des pénalités, du déchet... Dusautoir a encore besoin de retrouver du rythme

Par Rugbyrama
  • Thierry Dusautoir, le capitaine du XV de France, contre l'Ecosse - 5 septembre 2015
    Thierry Dusautoir, le capitaine du XV de France, contre l'Ecosse - 5 septembre 2015
  • Thierry Dusautoir (France) pris par un Ecossais - 5 septembre 2015
    Thierry Dusautoir (France) pris par un Ecossais - 5 septembre 2015
Publié le Mis à jour
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PREPARATION COUPE DU MONDE - Absent lors des deux premières rencontres de préparation des Bleus, le capitaine des Bleus, Thierry Dusautoir, a livré une prestation en demi-teinte contre l'Ecosse.

Beaucoup sollicité dans le jeu, le capitaine du XV de France Thierry Dusautoir a néanmoins coûté six points au XV de France samedi contre l'Ecosse (19-16), pour son retour à la compétition à l'occasion du dernier match de préparation à la Coupe du monde. Il s'était dit vendredi impatient de retrouver le terrain après avoir raté les deux premiers matches de préparation contre l'Angleterre (14-19 puis 25-20) en raison d'une grosse contusion à un genou, dont il a été victime lors du stage à Tignes (Savoie) mi-juillet.

Peut-être Dusautoir (33 ans, 75 sél.) l'était-il trop, ou alors manquait-il de repères, lui qui disait n'avoir pas trop perdu de terrain par rapport aux autres, sauf sur le plan rugbystique. Car le troisième ligne et capitaine des Bleus, à l'aube de disputer sa troisième Coupe du monde (après 2007 et 2011), a fait au Stade de France des fautes dont il est peu coutumier lors de la première demi-heure. Il a ainsi été sanctionné à deux reprises, pour deux pénalités qui ont permis à l'Ecosse de mener. D'abord sur un hors jeu (6e), puis pour avoir perdu ses appuis en allant gratter un ballon dans un regroupement (21e).

Thierry Dusautoir (France) pris par un Ecossais - 5 septembre 2015
Thierry Dusautoir (France) pris par un Ecossais - 5 septembre 2015

Son choix de rester sur les mêlées a été payant

Le Toulousain s'est ensuite bien repris en défense, même si on l'a davantage vu dans le jeu courant où il est de plus en plus utilisé depuis quelque temps. Le troisième ligne aile n'a ainsi finalement pas tant plaqué que ça (8 plaquages et un manqué) mais a souvent été sollicité dans la ligne. Souvent à bon escient mais parfois en se montrant maladroit, comme lorsqu'il a commis un en-avant dans les 40 mètres écossais après avoir été servi par Sébastien Tillous-Borde (58e).

Mais crédit peut évidemment lui être donné sur l'essai de la gagne des Bleus, intervenu à la suite d'une interminable séquence dans les 22 mètres écossais (73e). A plusieurs reprises, alors qu'il aurait pu demander la pénalité pour recoller au score (16-12 alors pour l'Ecosse), le capitaine casqué a préféré insister en mêlée. Bien lui en a pris. Côté jeu, il lui reste deux semaines avant le premier match de la Coupe du monde, le 19 septembre contre l'Italie, pour régler la mire.

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