Des avants redoutables, des arrières inspirés et des jeunes... l'Argentine est le challenger idéal

Par Rugbyrama
  • Entraînement Argentine - 20 octobre 2015
    Entraînement Argentine - 20 octobre 2015
  • Le pilier de l'Argentine Marcos Ayerza - Octobre 2015
    Le pilier de l'Argentine Marcos Ayerza - Octobre 2015
  • Santiago Cordero (Argentine) face à la Nouvelle Zélande - le 20 septembre 2015
    Santiago Cordero (Argentine) face à la Nouvelle Zélande - le 20 septembre 2015
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COUPE DU MONDE - Berceau de la Bajadita, du combat farouche et des avants de devoir, l'Argentine brille aujourd'hui grâce à une nouvelle génération de joueurs. Toujours aussi guerriers mais peut-être plus efficaces, les Pumas allient puissance, vitesse et insouciance. Le challenger idéal du dernier carré.

  • Des avants encore dominateurs

C'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes. Et en terme de marmites et de formules qui marchent encore, les Pumas ont la recette. Un particularisme: la mêlée et ses secrets. Un chiffre moyen, 85% de réussite sur sa propre introduction, mais un savoir faire intact qui pèse sur la discipline adverse.

Healy et Ross (Irlande)? Trois pénalités concédées. Engels et De Klerk (Namibie), même tarif. Pas mieux pour les Tongiens Taumalolo, Tonga'uiha et Aulika, avec 5 pénalités. Même Woodcock et O.Franks souffrent (3 pénalités) face au pack argentin. Une accumulation de fautes que Matera justifie sans le savoir. Ayerza est le meilleur pilier du monde en mêlée fermée, concède-t-il à l'aube de ce mondial.

Le pilier de l'Argentine Marcos Ayerza - Octobre 2015
Le pilier de l'Argentine Marcos Ayerza - Octobre 2015

A cela s'ajoute un capitaine mobile et gratteur (Creevy, 8 ballons grattés) et un groupe de jeunes loups affamés (Lavanini, Petti, Matera, Isa) pour suivre dans les pas des joueurs plus expérimentés (Fernandez-Lobbe, Senatore ou Leguizamon). Un cocktail qui fonctionne sur le pré avec près de 96% de rucks gagnés et 4 petits mauls perdus dans ce mondial. Une équipe qui bénéficie du travail de Raul Norberto Perez, un entraineur des avants qui ne fait pas de bruit mais qui a fait progresser son équipe tranquillement.

  • Des arrières inspirées

Cette domination des avants permet à l'Argentine d'être une machine à scorer. Les Pumas sont là deuxième meilleure attaque du tournoi avec 5,2 essais par match. Plus impressionnant encore, les 655 mètres parcourus par rencontre. Mieux encore que la Nouvelle-Zélande (615m). Une performance symbolisée par trois joueurs dans le Top 10 des mètres gagnés: Tuculet, Imhoff et Cordero.

Santiago Cordero (Argentine) face à la Nouvelle Zélande - le 20 septembre 2015
Santiago Cordero (Argentine) face à la Nouvelle Zélande - le 20 septembre 2015

Les Pumas tentent, osent, jouent beaucoup. Une forme d'insouciance incarnée par des arrières qui se révèlent à ce niveau. Des individualités comme Moroni, ou encore Cordero (encore lui) crèvent l'écran. Un joueur symbolique: à 21 ans seulement, Cordero impressionne avec, déjà, 25 duels gagnés en 4 matchs de Coupe du monde.

  • La nouvelle génération au pouvoir

C'est cette candeur et cette insouciance liée à la jeunesse d'un groupe qui impressionne plus que les mètres gagnés ou que les duels remportés. Et qui pourrait faire de cette Argentine une formation redoutable car sans complexes.

Un chiffre? Un tiers des joueurs a moins de 25 ans. Dix joueurs (Isa Lavanini, Montoya, Petti, Noguera,Cordero, Moroni, De la Fuente, Matera, Noguera et Paz) pourraient être aisément présent au Japon en 2019. Et si le présent de cette équipe d'Argentine est déjà solide, l'avenir s'annonce lui, peut-être encore plus radieux.

Pierre AMMICHE

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