Les Springboks misent sur la jeunesse, la sérénité et le coeur

Par Rugbyrama
  • Handre Pollard (Afrique du Sud) face au Samoa - le 26 septembre 2015
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  • Heyneke Meyer (Afrique du Sud) face aux Samoa - le 26 septembre 2015
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  • Jesse Kriel et Damian de Allende (Afrique du Sud) face à l'Ecosse - le 3 octobre 2015
    Jesse Kriel et Damian de Allende (Afrique du Sud) face à l'Ecosse - le 3 octobre 2015
  • Shalk Burger et Eben Etzebeth (Afrique du Sud) face à l'Ecosse - le 3 octobre 2015
    Shalk Burger et Eben Etzebeth (Afrique du Sud) face à l'Ecosse - le 3 octobre 2015
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COUPE DU MONDE - Passés par tous les états depuis un mois, l'Afrique du Sud portée par ses jeunes, se veut détendue et souriante à l'approche de son quart de finale face au pays de Galles samedi (17h) à Twickenham.

Quand on a été la risée du monde du rugby après cette humiliation d'entrée contre les Japonais (34-32), qu'une remise en question générale a été décrétée débouchant sur un broyage en règles lors des matches suivants, que peut-il bien arriver désormais de fâcheux aux hommes de Heyneke Meyer ? Comme vous pouvez le voir, j'ai quelques cheveux gris en plus, plaisante d'ailleurs Meyer quand on lui demande ce qui a changé depuis le match inaugural perdu à Brighton.

Heyneke Meyer (Afrique du Sud) face aux Samoa - le 26 septembre 2015
Heyneke Meyer (Afrique du Sud) face aux Samoa - le 26 septembre 2015

J'ai pleuré pendant environ 24 heures et ensuite pensé à me suicider pendant une heure. Non, c'est une blague, sourit-il, révélant toutefois que ce fut une journée très difficile, car en tant que coach, vous devez assumer devant les médias, planifier la suite et choisir les joueurs pour le match suivant. On ne peut pas disparaîte comme ça.

Avec le recul, cette entame ratée a sûrement servi de déclic aux Springboks. Cela nous a aidés, nous avons appris des choses sur nous-mêmes, confirme-t-il, notamment au niveau de l'humilité et du respect de l'adversaire depuis trois semaines.

Galles, proie favorite

Il semble que les sourires affichés depuis la qualification pour les quarts de finale il y a maintenant dix jours sont sincères. Les Boks semblent respirer la sérénité. Tout semble bien huilé.Notre force, c'est notre sérénité, résume ainsi Schalk Burger, expérimenté flanker qui dispute sa 4e coupe du monde. Les jeunes apportent leur énergie et les plus vieux leur leadership. Nous les cadres, on a la responsabilité de faire les bons choix au bon moment.

Jesse Kriel et Damian de Allende (Afrique du Sud) face à l'Ecosse - le 3 octobre 2015
Jesse Kriel et Damian de Allende (Afrique du Sud) face à l'Ecosse - le 3 octobre 2015

Face aux Gallois, une de leurs proies favorites (27 victoires, 1 nul et 2 défaites), s'ils conservent l'agressivité dans le combat et la conquête aperçue depuis trois matches, ils partiront favoris. Seul bémol, les absences, connues de leur centre et capitaine Jean De Villiers (fracture de la mâchoire) et récente de leur 2e ligne vétéran Victor Matfield, 38 ans, 125 sélections, touché aux ischios-jambiers. Deux absences qui obligent Meyer à une cure de jouvence en deuxième ligne (23 ans pour Eben Etzebeth, 22 pour pour Lood de Jager) et au centre, où Jesse Kriel (21 ans) et Damian De Allende (23 ans) totalisent 18 sélections à eux deux, sans parler de l'ouverture confiée à Handré Pollard (21 ans) .

"Tyson, Becker, Alexandre le Grand"

Quand on est jeune, on ne voit pas toujours le revers de la médaille, mais quand on est plus vieux, on a déjà connu des défaites, donc on peut les préparer à ça. Qu'ils apprennent de nos erreurs, ordonne Burger.

Les Springboks ne seront pas orphelins en capes, surtout avec la présence dans le coeur du jeu du demi de mêlée Fourie Du Preez et de Burger, qui ont été brillants quand nous avons été sous-pression, souligne Meyer. Je crois beaucoup au fait que vous avez besoin d'expérience mais les jeunes, partout dans le monde, ont montré qu'ils peuvent s'inspirer avec le coeur. Quand je regarde en arrière, des sportifs comme Mike Tyson et Boris Becker étaient des étoiles à 21 ans et dans l'histoire, vous avez eu aussi Alexandre le Grand, poursuit-il.

Je crois vraiment dans ces gars-là. Ils ont joué contre certains des meilleurs joueurs du monde dans le Four Nations, positive l'ancien coach des Blue Bulls. Je soutiens les jeunes et ce qui leur manque en expérience, ils le rattrapent avec le coeur.

Shalk Burger et Eben Etzebeth (Afrique du Sud) face à l'Ecosse - le 3 octobre 2015
Shalk Burger et Eben Etzebeth (Afrique du Sud) face à l'Ecosse - le 3 octobre 2015
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