Saint-André: "Les joueurs avaient besoin de savoir"

  • Philippe Saint-André (XV de France) - 4 août 2015
    Philippe Saint-André (XV de France) - 4 août 2015
  • PSA et Rémi Lamerat (XV de France) - 4 août 2015
    PSA et Rémi Lamerat (XV de France) - 4 août 2015
Publié le Mis à jour
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Depuis Falgos, le staff des Bleus a dévoilé son groupe pour le premier test en Angleterre, samedi. Prévue mercredi, cette annonce était nécessaire dès ce dimanche, explique Philippe Saint-André.

A quelques jours du premier match face à Angleterre, c’est le dernier étage de la fusée qui se lance?

Philippe SAINT-ANDRÉ: Le dernier étage, ce sera à Paris le 22 août, mais pour nous ce premier match est important. Il l'est aussi pour les joueurs après une grosse préparation physique pour se situer par rapport à l'une des meilleures équipes au monde et en plus hôte de la Coupe du monde. Donc ce match doit être enrichissant.

Quel est le programme de cette semaine à Falgos?

P.S-A: On est vraiment sur l’aspect rugby, sur le travail des détails. On baisse un peu les doses de travail pour que les joueurs puissent récupérer. Certains sont prêts tandis que d'autres ont besoin d’une semaine de travail supplémentaire. Onze joueurs ne se déplaceront pas à Twickenham et resteront à Marcoussis pour continuer à travailler.

Cela permet à tout le monde de basculer d’une période préparation à une période compétition

Vous deviez annoncer le groupe des 25 joueurs mercredi, pourquoi avoir devancé l’appel?

P.S-A: Les joueurs avaient besoin de savoir. Le match est samedi ils doivent rentrer dans l’aspect préparation et compétition d’un match de rugby. Il était donc très important pour tout le monde de rendre public le groupe: cela permet à tout le monde de basculer d’une période préparation à une période compétition.

PSA et Rémi Lamerat (XV de France) - 4 août 2015
PSA et Rémi Lamerat (XV de France) - 4 août 2015

Est ce que le fait d’avoir annoncé le groupe a entraîné un changement d’attitude chez les joueurs?

P.S-A: Oui forcement chez ceux qui vont jouer à Twickenham, on sent plus beaucoup plus d’investissement, d’implication sur les séances vidéo. Ils regardent leur vis-à-vis comme ils ont l’habitude le faire en équipe nationale ou en club lorsqu’ils préparent une compétition. Il y a encore quelques jours nous étions sur du volume et du travail individuel. Là, tous les joueurs concernés ont basculé en mode compétition.

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