Opposés samedi, Néo-Zélandais et Australiens sont des "rivaux naturels"

  • Richie McCaw (Nouvelle-Zélande) et Adam Ashley-Cooper (Australie) en test match - le 18 octobre 2014
    Richie McCaw (Nouvelle-Zélande) et Adam Ashley-Cooper (Australie) en test match - le 18 octobre 2014
  • Tawera Kerr-Barlow
    Tawera Kerr-Barlow
  • Pocock et Kuridrani (Australie) musèlent Davies (pays de Galles) - 10 octobre 2015
    Pocock et Kuridrani (Australie) musèlent Davies (pays de Galles) - 10 octobre 2015
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COUPE DU MONDE - Rivaux depuis un siècle (112 ans exactement), la Nouvelle-Zélande et l’Australie se connaissent par cœur. Mais l’inventivité qui les anime fait qu’ils s’obligent à se renouveler en permanence. Pour notre plus grand plaisir.

Le 155e Australie – Nouvelle-Zélande aura pour cadre Twickenham et pour enjeu le trophée Webb-Ellis. Ce sera de fait le plus important de l’histoire. Ce match va même au-delà du simple match de rugby et il revêt un caractère sociologique pour ces deux nations voisines, cousines, mais qui se toisent : Le fait qu’on soit si proches les uns des autres dans tellement de sports fait de nous, Néo-Zélandais et Australiens, des rivaux naturels, assure le demi de mêlée Tawera Kerr-Barlow. C’est plutôt bien qu’on se retrouve donc pour la première fois en finale ensemble.

Tawera Kerr-Barlow
Tawera Kerr-Barlow

C’est plutôt bien car nous allons enfin savoir qui est le patron. Depuis une dizaine d’année les deux équipes "se jouent" en moyenne 3 fois par an et l’avantage est très clairement en faveur des Blacks qui, sur les onze dernières oppositions en ont enlevé huit pour deux nuls et une défaite. Mais Ian Foster, entraîneur adjoint des néo-zélandais, insiste sur le fait que les compteurs sont remis complètement à zéro, on repart d’une feuille blanche. Les enseignements qu’on a tirés des matches à Sydney et à Auckland, on les a déjà mis en pratique dans notre jeu. Les magnétoscopes vont fumer pendant toute la semaine pour débusquer à quel moment et à quel endroit du terrain l’adversaire prête le flanc à un assaut fatal.

Pocock capable de nuire aux Blacks ?

Parmi les menaces identifiées pas les All Blacks, il en est une qui a de quoi inquiéter : David Pocock. Le troisième ligne centre gratteur-plaqueur est redevenu la terreur des zones de rucks. En 4 matchs il a déjà volé 14 ballons soit plus que Read et McCaw réunis. Pourtant l’expérimenté talonneur des Blacks Mealamu prévient : On sait que Pocock est une grosse menace mais il y a tellement d’autres éléments dont on va devoir tenir compte.

Pocock et Kuridrani (Australie) musèlent Davies (pays de Galles) - 10 octobre 2015
Pocock et Kuridrani (Australie) musèlent Davies (pays de Galles) - 10 octobre 2015

Pocock, dont Juan-Martin Fernandez-Lobbe disait après la demi-finale face à l’Australie : il nous a pris des ballons mais même quand il n’arrive pas à mettre la main dessus, il parvient toujours à ralentir les sorties de balle. Il nous a fait perdre notre vitesse. Derrière tu t’épuises à remettre du rythme. En de très rares occasions les Blacks ont vu leurs sorties de balles contestées depuis le début de la compétition mais aucun joueur du calibre de Pocock n’est encore allé mettre le nez dans les rucks néo-zélandais. Cette zone, chasse historiquement gardée de Richie McCaw, sera le théâtre d’un sublime combat de chefs.

De notre envoyé spécial à Londres, Julien Puyuelo

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