Australie: Les 4 secrets de la méthode Cheika

  • Michael Cheika (Australie) lors de la demi-finale face à l'Argentine - le 25 octobre 2015
    Michael Cheika (Australie) lors de la demi-finale face à l'Argentine - le 25 octobre 2015
  • La joie des Australiens - Argentine-Australie, 25 octobre 2015
    La joie des Australiens - Argentine-Australie, 25 octobre 2015
  • David Pocock (Australie) face à l'Angleterre - le 3 octobre 2015
    David Pocock (Australie) face à l'Angleterre - le 3 octobre 2015
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COUPE DU MONDE - Moins d'un an après avoir pris les commandes de la sélection australienne, Michael Cheika se retrouve en finale de Coupe du monde. Les fruits d'une méthode basée sur des convictions fortes sur le jeu et la notion de groupe, qu'il a lui-même détaillées au fil de cette compétition.

1 - Son premier chantier : unifier les Wallabies

Quand je suis arrivé à la tête de l'équipe, j'ai vu des garçons qui voulaient donner pour l'équipe mais qui ne savaient peut-être pas comment bien le faire dans ce groupe-là. De savoir comment jouer ensemble, vraiment ensemble, avec des gars contre qui on joue toute l'année et qui sont des ennemis. L'important pour moi a été de créer un vrai groupe, qui veut représenter son pays au mieux, avec ces trente garçons. Nous travaillons encore ce lien au quotidien car cela a toujours été la base du rugby. Cette relation d'amitié et de partenaires qui jouent chacun l'un pour l'autre. Cela a été ma première base de travail.

La joie des Australiens - Argentine-Australie, 25 octobre 2015
La joie des Australiens - Argentine-Australie, 25 octobre 2015

2 - La défaite contre la France a servi de leçon

Lors de la tournée d'automne, on a battu le pays de Galles et on s'est vu à ce moment-là plus beau que ce qu'on était. Le match d'après au Stade de France, on l'a mal préparé et on s'est fait battre facilement par les Bleus. C'était une bonne leçon pour moi et pour les joueurs. Depuis ce moment, on souhaite être préparé du mieux possible et réfléchir à chaque fois à comment nous allons progresser. Ce n'est pas pour ça qu'on va gagner tous nos matchs, mais on s'en donne au moins les moyens.

3 - La manière avant le résultat

La pression n'est pas liée aux résultats. On est plus sur la découverte de notre propre potentiel et comment on peut l'exploiter au maximum. Bien sûr qu'il faut battre les équipes que nous rencontrons, mais ce n'est pas cette pression que nous nous mettons. Elle est davantage présente sur notre devoir de représenter au mieux l'identité de cette équipe.

David Pocock (Australie) face à l'Angleterre - le 3 octobre 2015
David Pocock (Australie) face à l'Angleterre - le 3 octobre 2015

4 - Jouer ou mourir

Notre volonté de vouloir toujours marquer des essais peut paraître parfois naïve car nous ouvrons des espaces à l'adversaire et lui offrons des possibilités de contre-attaquer. Je crois que c'est le jeu que les Australiens veulent voir et attendent de nous. Il ne s'agit pas de partir à l'abordage mais de pratiquer un jeu ouvert. C'est notre culture ancestrale. Je préfère jouer comme cela, du mieux que nous pouvons, et perdre, que de gagner avec un style différent. On peut gagner une fois en dénaturant notre jeu mais jamais le match le plus important.

De notre envoyé spécial à Londres, Anthony Tallieu

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