Flanquart: "On sait de quoi on est capables"

  • Alexandre Flanquart, le deuxième ligne des Bleus
    Alexandre Flanquart, le deuxième ligne des Bleus
  • Alexandre Flanquart auprès du public lors du stage à Marcoussis - 11 juillet 2015
    Alexandre Flanquart auprès du public lors du stage à Marcoussis - 11 juillet 2015
Publié le Mis à jour
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COUPE DU MONDE - Sa place dans les 31 n’est pas acquise mais l’homme aux 12 sélections peut s’appuyer sur une saison qui l’aura vu devenir champion de France. Alexandre Flanquart s’installe, peu à peu, dans le groupe tricolore dont il loue l’état d’esprit. Le deuxième ligne n’est pas sûr d’aller à la Coupe du monde mais il est sûr des capacités des Bleus.

Comment vivez-vous cette première préparation de Coupe du monde dans votre carrière?

Alexandre FLANQUART: Très bien! La première, on ne sait pas trop à quoi s’attendre avant d’y être. On savait que ça allait être très dur, et ça l’est! Je suis très content d’être là.

Est-ce que l’on prend quand même encore du plaisir dans l’effort? Comment vous sentez-vous?

A.F: C’est sûr que c’est dur et que certains matins on a du mal à s’y remettre mais quand on sait pourquoi, c’est beaucoup plus simple. On se sent très bien mentalement et c’est le plus important. Quand on commence à souffrir physiquement, tant que ça tient, on peut aller plus loin. C’est dur, ça pique car on enchaine vraiment. On a une très grosse préparation mais cela se passe très bien que ce soit entre nous ou avec le staff. Forcément, on a envie de continuer et de se donner à 200%. On est tous à fond et on a tous envie d’être prêt dès septembre.

Est-ce que l’on flirte par moment avec la limite? La blessure semble ne pas être bien loin...

A.F: On en est tous très proche. Les organismes souffrent mais on est obligés de passer par là si l’on veut être prêt pour cette Coupe du monde.

Comment ce groupe vit et comment se passe la cohésion?

A.F: Cela se passe très bien. Je pense que c’est la clé de la préparation. Quand on souffre tous ensemble et que l’on va dans la même direction, c’est plus simple. On a cette chance d’avoir un bon groupe. Tout le monde vit très bien et est uni. Cela tire vers le haut.

L’objectif, c’est d’aller le plus loin possible

Sur quoi axez-vous le travail actuellement lors des séances rugby?

A.F: On commence à mettre en place les bases avec les touches la semaine dernière et les mêlées cette semaine. Les trois-quarts commencent à voir un peu les lancements mais à faible intensité. On a de grosses séances de cardio avec du jeu ce qui nous permet de bosser pour rester lucides et précis dans la fatigue. On remet les choses au compte-goutte pour prendre un peu d’avance.

Alexandre Flanquart auprès du public lors du stage à Marcoussis - 11 juillet 2015
Alexandre Flanquart auprès du public lors du stage à Marcoussis - 11 juillet 2015

Est-ce que l’on commence déjà à essayer d’innover un peu?

A.F: Non pas forcément. Ce n’est pas à nous de le faire à l’heure actuelle. C’est au staff de mettre en place les choses et nous on suit. Peut-être que lorsque l’on avancera dans la préparation et dans la compétition, on prendra plus part au plan de jeu.

Il va y avoir un couperet dans un mois, comment le vit-on? On essaye de se faire sa place?

A.F: Je n’y pense pas au quotidien même si l’on sait qu’il y en a cinq qui vont partir dans un mois. Pour l’instant, on bosse pour le groupe et pour nous. On se donne à fond. Peut-être que plus on se rapprochera de la date et plus on fera du rugby, plus il y aura de tensions. Sincèrement pour l’instant, c’est pour le groupe, on pense au groupe et on verra après. Au delà des mecs, ce sont des choix aussi stratégiques par rapport aux postes. Je ne suis pas sûr qu’il y ait une grande utilité à y penser maintenant.

On est déjà en mode compétition à l’instant T? On pense déjà aux objectifs?

A.F: Bien sûr que l’on y pense! Quand on se prépare, si on ne se dit pas que c’est pour la Coupe du monde, ce serait beaucoup trop dur. L’objectif, c’est d’aller le plus loin possible et de faire la plus grosse compétition possible. Même si cela a été plus dur par le passé, on sait de quoi on est capables et avec cette préparation d’autant plus. On y pense dans un coin de la tête même si ce n’est pas notre priorité pour l’instant.

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