Retallick, Lavanini, Gorgodze... les joueurs à suivre de la poule C

Brodie Retallick (Nouvelle-Zélande)

Des avants taillés pour le combat et aptes au déplacement; des arrières techniques et robustes et deux super stars... Les All Blacks peuvent compter sur de brillantes individualités dans toutes les lignes. Au-delà d'un collectif patiné par les victoires (3 défaites en 47 matches depuis le titre de 2011), les All Blacks s'appuient sur des avants alliant férocité et mobilité. La dernière trouvaille ? Le deuxième ligne Brodie Retallick, 24 ans, et déjà consacré comme le meilleur joueur du monde 2014. Son association avec Sam Whitelock offre de sérieuses garanties dans le combat rapproché. Au palmarès planétaire individuel, Retallick avait été précédé par le N.8 Kieran Read, dont la science et l'agilité technique constituent un atout précieux.

Tomas Lavanini (Argentine)

Inspirés par les glorieux ainés de 2007, les Pumas s'appuient sur les qualités de combattants de leurs avants (Creevy, Ayerza, Lavinini, Fernandez Lobbe) patinées dans le Four Nations depuis 2012. Malgré sa jeunesse (22 ans), l'ancien deuxième ligne du Racing a déjà réussi à acquérir de l'expérience au haut niveau durant ses 21 sélections. Joueur au sang chaud, il n'hésite pas à se frotter à ceux qui aiment les affrontements rudes dans les regroupements. L'un des joueurs les plus prometteurs du rugby argentin.

Opeti Fonua (Tonga)

La victoire sur la France en 2011 à Wellington et la qualification pour les quarts de finale envolée pour un petit point, a aiguisé l'appétit des Tonguiens. Quatre ans plus tard, les Tonguiens ont ajouté un atout à leur panoplie; l'expérience, puisque 13 des 30 joueurs sélectionnés ont déjà participé au Mondial-2011 et 23 jouent en Europe. Parmi eux quelques solides piliers (Tonga'uhia, Taumalolo) ou 3e lignes (Fonua, Taione). Mais aussi des centres bâtis comme des autobus (Vainikolo). Et capables de distribuer des placages dévastateurs... Avec son gabarit hors-norme, le numéro 8 Opeti Fonua fait souvent de gros ravages dans les défenses adverses. L'ancien joueur de Bayonne et Agen s'est fait un nom sur les pelouses françaises.

Mamuka Gorgodze (Géorgie)

Les "Lelos" peuvent compter sur des avants taillés pour les phases de combat. Et notamment des piliers de dimension mondiale, évoluant dans les meilleurs clubs d'Europe (Nariashvili, Zirakashvili, Kubraishvili...). Le troisième ligne Mamuka Gorgodze apporte lui sa puissance dans les phases dynamiques. Faute de talents au niveau des lignes arrières, le jeu des Georgiens s'arrête souvent devant.

Jacques Burger (Namibie)

Un visage cabossé, des épaules de déménageur, une chevelure ondoyante, un mental de guerrier... Jacques Burger a tous les atouts du distributeur de plaquages (avec un "record" de 37 assénés avec les Saracens face à Clermont en coupe d'Europe en 2014). Quitte à se détruire la santé. Après le Mondial-2011, il a mis sa carrière entre parenthèses pendant 18 mois pour subir une double opération visant à corriger la jonction tibia-genou. Il est revenu progressivement, pour le plus grand bonheur des Namibiens qui auront bien besoin de son courage et de son implication colmater les brèches.