A 100 jours du Mondial, l'Angleterre peaufine les détails

Par Rugbyrama
  • Le stade de Twickenham
    Le stade de Twickenham
  • Stuart Lancaster, le sélectionneur du XV de la Rose
    Stuart Lancaster, le sélectionneur du XV de la Rose
  • Une vue de Twickenham de l'extérieur
    Une vue de Twickenham de l'extérieur
Publié le Mis à jour
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MONDIAL - A 100 jours du coup d'envoi de la Coupe du monde 2015, plus aucun obstacle majeur ne sépare l'Angleterre de son évènement et le pays, impatient, règle désormais les derniers petits détails pour atteindre la perfection.

Le rugby est de retour à la maison, clame ainsi depuis plusieurs mois la fière nation, désireuse de ne pas gâcher la fête qui s'ouvrira officiellement le 18 septembre par Angleterre-Fidji. D'ici là, il reste quand même quelques menus défis à relever même si les infrastructures majeures sont prêtes depuis longtemps, comme la capacité hôtelière pour gérer les quelques 2 millions de personnes dont près de 500.000 supporters étrangers.

Reproduire les émotions de l'Euro 1996

Je me rappelle très précisément de l'Euro 1996, particulièrement en termes d'intensité, s'est souvenu le sélectionneur de l'Angleterre Stuart Lancaster, qui compte sur l'appui de tout un pays autant pour porter son équipe que pour créer un climat de fête. On veut essayer de reproduire toutes ces émotions. Quand je pense à cette Angleterre sportive dans ce qu'elle a de meilleur, il n'y a pas de meilleur sentiment. Côté sportif, les 11 villes, les 13 stades, les 41 lieux constituant les camps de base attendent déjà les 20 équipes qui se sont qualifiées. Les 15 fans zones, dont une sur la place du vieux marché à Rugby, la ville de naissance du sport éponyme, sont en ordre de marche avec des capacités comprises entre 2.000 et 15.000 personnes. Elles attendent un million d'amateurs.

Stuart Lancaster, le sélectionneur du XV de la Rose
Stuart Lancaster, le sélectionneur du XV de la Rose

Les 100 jours marquent également le coup d'envoi de la tournée du trophée, la coupe William Webb Ellis, à travers le pays alors que les 96 jeunes mascottes sont en passe d'être connues et que les 6.000 volontaires retenus viennent de commencer leur formation spécifique pour l'accueil et l'aide des hordes de supporters venus de l'étranger. Du 10 juin au 31 octobre, le pays organise également un "festival du rugby". A l'heure actuelle, près de 300 micro-évènements sont prévus et 250.000 personnes espérées. Le pays sait tout ça, et l'émotion commence à poindre.

Billetterie et transport en question

L'excitation grandit avant le tournoi, assure ainsi Stephen Brown, qui a remplacé fin mars au pied levé la directrice du comité d'organisation Debbie Jevans, démissionnaire. Signe que l'évènement a été bien mis sur les rails, cette annonce n'a d'ailleurs pas fait dévier d'un pouce sa course et les organisateurs, majoritairement issus des JO-2012, ont parfaitement transmis leur expérience. Côté écueils à éviter, la billetterie et les transports sont les derniers principaux points noirs alors que les autorités chassent déjà depuis plusieurs semaines les contre-façons en tous genres et luttent contre la prolifération de zones d'accueil qui n'auraient pas payé la dime.

Une vue de Twickenham de l'extérieur
Une vue de Twickenham de l'extérieur

La vente de tickets, initiée en septembre, a rapidement été victime de son succès et la saturation de la plate-forme internet a provoqué une certaine incompréhension. Les 2,9 millions de sésames à écouler pour les 48 matches ont la plupart fini par trouver preneur. Fin mai, les organisateurs en ont même remis 100.000 en vente. Du point de vue des transports, il est prévu une augmentation de la cadence et la mise en place de navettes mais, dans un contexte sécuritaire sensible, il subsiste une inconnue autour de Twickenham, peu habitué avec sa gare exigüe à gérer des flux aux heures tardives des matches.

Enfin, les derniers grincheux critiquent un évènement qui concerne majoritairement le sud de l'Angleterre, voire la grande périphérie de Londres. Seuls trois stades (Manchester, Leeds et Newcastle) sont mobilisés dans la moitié nord et quelques uns se demandent si la sauce prendra sur les terres historiques d'un football qui fournit quand même huit de ses stades à son cousin quand seulement deux sur 13 sont des enceintes dédiées exclusivement au rugby.

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