Poule C : Aussies sur les traces des Blacks

Par Rugbyrama
  • adam ashley cooper australie blacks 2011
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Notre site poursuit sa présentation de chaque groupe du Mondial. Dans la poule C, les Australiens, récents vainqueurs des Tri-Nations, font office de grands favoris. Derrière eux, les Irlandais sont présentés comme de sérieux outsiders même si les Italiens rêvent de créer la surprise...

Australie :

Elle vient de remporter, au nez et à la barbe des Néo-Zélandais, son premier Tri Nations depuis 2001, soit dix ans de disette. Un long vide que les Wallabies n'avaient même pas comblé par un titre mondial, doublés et par les Anglais, et par les Sud-Africains. Mais, dans le sillage d'une nouvelle génération, portée par les O'Connor, Beale, Genia et bien sûr Cooper, les Australiens n'en demeurent pas moins de redoutables adversaires pour tous ceux qui se proposeront sur la route des troupes de Robbie Deans. Dans le groupe le plus facile de la compétition, la première place semble leur être promise, et surtout une belle économie d'efforts.

Irlande :

Les hommes frappés du trèfle sont à la croisée des chemins. O'Driscoll demeure une pièce majeure, mais semble être au crépuscule de sa carrière, tout comme Ronan O'Gara, qui a amorcé son déclin, mais est sauvé par sa gestion au pied toujours aussi efficace. Si O'Brien est un joueur hors pair, le XV irlandais paraît nettement en-dessous de ce qu'il a été par le passé. Attention tout de même à la bête blessée qu'est l'Irlande, incapable de gagner ses matches de préparation, un sursaut d'orgueil est toujours possible avec eux. Et s'ils viennent à mener à 10 minutes de la fin, les vieux briscards des provinces savent parfaitement comment jouer le coup.

Italie :

Les Transalpins ne devront miser que sur un match s'ils veulent sortir des poules, c'est celui contre les Irlandais. Sinon, le parcours des protégés de Nick Mallet semble tout tracé : impasse contre l'Australie, et double victoire assorties de bonus offensifs contre les Russes et les Américains, même si ces derniers avaient donné du fil à retordre aux Anglais lors de la dernière édition. Alors, Sergio Parisse et les frères Bergamasco, entre autres, iront probablement jusqu'à mourir un dimanche soir à Dunedin, aux alentours de 22 heures, pour la gloire éternelle, ou la déception cruelle.

Etats-Unis :

Ce sont les seuls capables de contrarier les plans d'une poule où le scénario semble pourtant déjà tout écrit. En rivalisant avec les Italiens (mardi 27 septembre), ils donneraient un sacré coup de main aux Irlandais, dans ce groupe où la deuxième place pourrait se jouer avec les points de bonus. Takudza Ngwenya et ses copains auront d'ici-là disposer des Russes à n'en pas douter, et plier face aux Irlandais et Australiens. Si les Ricains n'étaient pas là... les Italiens seraient probablement plus sereins !

Russie :

En finissant deuxième du championnat européen, les Russes s'offrent une première participation à la coupe du monde de rugby. Une aubaine pour le plus grand pays du monde, et pour des joueurs comme Ostrykov (Sale) ou Adam Byrnes (Melbourne Rebels). A côté de ça, les seuls espoirs russes seront dans le match contre les Etats-Unis, qui sera probablement abordé comme une véritable finale par l'équipe amenée par Nikolay Nerush. Il faudra surveiller le match des Russes face aux Australiens duquel pourrait découler un triste record jusqu'ici détenu par la Namibie... déjà contre l'Australie.

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