Lièvremont dresse un premier bilan

Par Rugbyrama
  • Lièvremont - entraînement Chambon-sur-Lignon
    Lièvremont - entraînement Chambon-sur-Lignon
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Alors que le stage au Chambon-sur-Lignon, qui marque la fin de la première phase de la préparation des Bleus axée sur le développement physique, se terminera ce mardi matin, Marc Lièvremont a effectué un point complet. Le sélectionneur est pour l'instant "très content" de l'évolution des choses.

La préparation physique :

"Je suis très content de l'ensemble de la préparation. Je sens un gros investissement du groupe. Franchement, je ne savais pas comment cela allait fonctionner. De ce côté-là, je suis satisfait. On voit les physiques des joueurs changer. Ils sont plus affutés. Le plus important depuis le début est de bien bosser physiquement et si on doit nuancer, on le fait sur la partie rugbystique. Dans l'ensemble, le temps gagné jusqu'à présent est précieux. Cette évolution offre aux joueurs la possibilité d'être plus réactifs et plus explosifs sur le terrain".

La cohésion du groupe :

"A Marcoussis, on travaillait déjà la cohésion. Nous sommes dans la continuité et profitons du cadre de verdure au Chambon-sur-Lignon pour y parvenir. En ce sens, on essaye de surprendre les journées lors des journées de transition, de faire en sorte qu'ils en bavent. Cela leur permet de s'encourager, d'apprendre à se connaître mais aussi de crever d'éventuels abcès ou tensions et après ces moments de souffrance, on apprécie de voir les sourires revenir sur les visages. Tout cela se fait dans la convivialité mais toujours sur le mode de la compétition. Et j'ai l'impression qu'une grosse cohésion voit le jour, au-delà même de la concurrence. Des joueurs, dont les plus jeunes, s'affirment. L'idée est la suivante : chacun a sa propre personnalité et on essaye de faire en sorte que leur quotidien soit en adéquation avec ce qu'ils sont vraiment".

Les blessures de Domingo et Rougerie :

"On sait que les deux avancent bien. Thomas (Domingo, NDLR) est même impressionnant après ce qu'il lui est arrivé (rupture du ligament croisé antérieur du genou, NDLR). Mais s'il vient avec nous en Nouvelle-Zélande, ce sera sans avoir joué de matchs auparavant. Aurélien (Rougerie, NDLR) a encore la cheville qui gonfle (fracture de la malléole, NDLR). De toute façon, nous restons très vigilants. Il peut y avoir des rechutes et nous en sommes conscients".

Le passage à 30 joueurs :

"Les choix qu'on devra effectuer... Moi, j'y pense en permanence. J'essaye de donner du sens à tout ce que nous faisons à l'entraînement pour me projeter vers la compétition et vers les choix à faire. Mais c'est compliqué. Il y a à la fois une dimension médicale, une autre humaine et bien sûr une sportive. Avec le reste du staff, on fait un point tous les soirs sur l'investissement des joueurs, les bobos et tout le reste... En fonction, on met en place des séances adaptées".

Sa propre expérience d'une préparation au Mondial :

"A titre personnel, je crois que j'étais un joueur positif et simple en général. Mais il faut faire preuve de tolérance et accepter les différences. En 1999 (seule Coupe du monde à laquelle il a participé, NDLR), il y avait des tensions dans le groupe mais moi, je traçais ma route. Il faut s'attendre à des aléas dans un groupe mais pour l'instant, je ne vois aucun signal négatif dans le nôtre".

Les éventuels rappelés :

"Je n'ai téléphoné à personne pour lui dire de se tenir prêt. Les joueurs ont repris l'entraînement avec leurs clubs et c'est une bonne chose. Mais sauf catastrophe, les 30 qui disputeront la Coupe du monde se trouvent dans les 33 qui ont été retenus".

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