Lièvremont a sermonné ses "sales gosses"

Par Rugbyrama
  • Marc Lièvremont, 2011
    Marc Lièvremont, 2011
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Les joueurs de l'équipe de France ont encore énervé leur sélectionneur, malgré leur victoire face au pays de Galles en demi-finale de la Coupe du monde samedi (9-8). C'est encore leur comportement que Marc Lièvremont a pointé du doigt en conférence de presse. En ligne de mire : la bière de trop.

Il se passe toujours quelque chose aux conférences de presse de l'équipe de France. Même quand elle vient, pour la première fois en douze ans, de se qualifier pour la finale de la Coupe du monde... Malgré la (petite) victoire de ses joueurs face aux Gallois, Marc Lièvremont a avoué s'être couché passablement énervé samedi soir. La raison ? "Je ne sais pas trop si je dois en parler"..., a déclaré le sélectionneur, avant de détailler les faits : "J'avais demandé aux joueurs de pas sortir et j'ai appris que certains étaient sortis."

Alors Lièvremont n'a, une nouvelle fois, pas été tendre avec ses joueurs : "On en a parlé ce matin (dimanche, ndlr). Je leur ai dit ce que je pensais d'eux, que c'était des sales gosses indisciplinés, désobéissants et égoïstes parfois. Ils sont toujours à râler, à se plaindre et ils me 'les cassent' depuis quatre ans."

"Notre fonctionnement depuis quatre ans"

Le sélectionneur, qui a lui aussi disputé – et perdu – une finale mondiale en 1999 ne veut pas que ses troupes se relâchent : "On n'est pas champions du monde, on est juste en finale. J'ai vécu 1999, nous avions passé quatre jours à fêter la demi-finale et n'étions jamais entrés dans notre préparation. Je ne veux pas revivre la même chose. Il me semblait que le contenu du match nous poussait à une forme de mesure. Mais c'est notre fonctionnement depuis quatre ans. Individuellement, je leur ai dit que j'avais beaucoup d'affection et d'attachement pour eux, mais c'est un peu dommage qu'ils ne se prennent pas en mains. C'est comme ça."

Longuement interrogé sur ces déclarations inattendues au lendemain d'une qualification historique, Marc Lièvremont a un peu édulcoré ses propos à la fin de la conférence de presse : "En même temps, on est en finale. Il faut croire au destin, à l'irrationnel si l'on s'en réfère au match d'hier. Je leur ai aussi dit qu'on allait passer une bonne semaine, qu'on allait en profiter. Cette soirée, c'est un détail, ce n'est pas très important. Ce ne sont pas quelques clopes fumées en cachette, deux ou trois bières, ou un dessert en plus qui vont nous handicaper pour la finale. On n'en est plus là aujourd'hui." Les Bleus ne sont, décidément, pas une équipe comme les autres.

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