Le Canada prêt au combat

Par Rugbyrama
  • Canada Pritchard match de préparation
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Publié le Mis à jour
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Le Canada fait son entrée dans la compétition ce contre le Tonga. Le sélectionneur canadien Kieran Crowley croit fermement en les chances de son équipe de remporter son premier match. Les récents tests estivaux ainsi que l'historique des confrontations avec le Tonga plaident pour ses hommes.

Au classement IRB, deux petites places séparent le Canada (14e) du Tonga (12e). Au niveau médiatique, la sélection du Pacifique semble également avoir un léger avantage avec dans ses rangs quelques éléments habitués au haut niveau européen tels que Vainikolo, Iongi, Pulu ou même l'ancien toulousain Finau Maka, contre les seuls Cudmore et van der Merwe pour les Nord-Américains.

Bref, pas de quoi en faire une montagne pour les forgerons qui disposent d'arguments crédibles pour prétendre gagner ce premier match. Tout d'abord, les récents tests, où ils sont venus deux fois à bout des Etats-Unis, se sont avérés encourageants. De plus, la dernière défaite des Canadiens contre le Tonga remonte au millénaire dernier (en 1999, 18-10), eux qui ont gagné trois des cinq confrontations entre les deux nations depuis 1974. Enfin, dernier argument et non des moindres, les "Aigles des mers" n'ont eu que quatre jours de repos depuis leur premier match éprouvant contre les All Blacks, ce qui a certainement contraint l'entraineur Isitolo Maka à faire tourner et procéder à onze changements dans le XV de départ.

Crowley : "très impatients"

Le coach des Canucks Kieran Crowley connait néanmoins l'ampleur de la tâche qui l'attend demain, et redoute grandement son adversaire : "Défensivement, ils sont très bons. Ils ont fait deux erreurs techniques dont les Blacks ont profité, mais leur jeu direct en "pick-and-go" est excellent et leur mêlée est vraiment une des meilleures du monde." Mais le technicien néo-zélandais affirme que son équipe est prête à relever le défi : "Si on regarde les premières rencontres comme France-Japon ou Roumanie-Ecosse, on s'aperçoit que la décision s'est faite dans les dix dernières minutes et que le fossé qui existait entre les nations majeures et mineures a diminué. Ainsi une équipe dite de "deuxième zone" peut inquiéter une autre mieux classée à l'IRB. C'est ce qui nous donne confiance et nous motive. A vrai dire on est très impatients de montrer nous aussi de quoi on est capables." Il s'agit certainement aussi, avec le Japon, d'une des deux réelles opportunités pour le Canada de ramener un succès dans ce mondial.

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