Harinordoquy : "Je ronge mon frein"

Par Rugbyrama
  • Imanol HARINORDOQUY - 30.06.2011
    Imanol HARINORDOQUY - 30.06.2011
Publié le Mis à jour
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Victime d'une inflammation de l'aponévrose plantaire, Imanol Harinordoquy est ménagé depuis l'arrivée des Bleus au CNR. Le Biarrot, qui prépare sa troisième Coupe du monde, devrait reprendre la course d'ici quelques jours. En attendant, il prend son mal en patience. Première partie de son entretien.

Où en êtes-vous de votre blessure ?

Imanol HARINORDOQUY : Ça va mieux. Je pense reprendre la course assez rapidement. Je vais d'abord recommencer à trottiner puis vais retrouver le reste du groupe d'ici les prochains jours. En attendant, j'effectue un gros travail avec les kinésithérapeutes. Je marche, je force sur le pied et je m'astreins à une foule de petits exercices dont je n'aurais jamais imaginé qu'ils existaient. Ce matin par exemple (jeudi, ndlr), j'ai couru au fond d'une piscine en apnée avec des poids pour me lester. J'avais l'impression de marcher sur la lune ! C'est contraignant tout ça mais je sais qu'il faut en passer là. Il s'agit d'un travail minutieux, j'avance à petits pas, c'est le cas de le dire, mais ça évolue bien alors je suis satisfait.

N'êtes-vous pas frustré ?

I.H. : Bien sûr que je le suis. Mais il ne faut surtout pas aller plus vite que la musique, même si parfois on en a envie. Alors je ronge mon frein. Je dois d'abord me soigner pour retrouver le groupe et mes capacités. Je suis avec les autres joueurs pour la musculation ou le cardio mais je n'ai pas encore touché le ballon et j'avoue que ça commence à me démanger. Pendant qu'ils sont sur le terrain, moi je suis chez les kinés. Heureusement que je ne les vois pas en un sens, parce que j'aurais encore plus envie d'aller les rejoindre.

Vous avez déjà connu les préparations des Coupes du monde 2003 et 2007. Celle-là est-elle différente ?

I.H. : Toutes les préparations sont différentes. Je ne sais si elle est plus dure ou moins dure, tout ce que je peux dire, c'est que ce n'est pas pareil. L'équipe travaille par groupes, dans de nombreux petits ateliers. Cette fois, on insiste plus sur l'individualisation et c'est assez nouveau. Mais c'est normal compte tenu de l'évolution du rugby depuis quatre ans. D'ailleurs, il me semble qu'il y a plus d'investissement et de curiosité, notamment de la part des joueurs qui sont en équipe de France depuis longtemps. Les journées de transition sont sympas aussi. C'est bien de casser nos habitudes.

Retrouver samedi matin sur rugbyrama.fr la suite de l'entretien accordé par le troisième ligne de Biarritz Imanol Harinordoquy...

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