Huget : "On entre dans le vif du sujet"

Par Rugbyrama
  • Yoann Huget France 2010
    Yoann Huget France 2010
Publié le Mis à jour
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De lundi à mercredi, sept Bleus étaient au CNR pour entamer la préparation du Mondial. Maxime Mermoz, David Marty, Nicolas Mas, Fabrice Estebanez, Alexis Palisson, Fabien Barcella et Yoann Huget ont eu l'occasion de travailler différemment. L'ailier bayonnais a apprécié cette "prise de contact".

Comment se sont passés ces trois jours au CNR ?

Yoann HUGET : Bien. C'était une première prise de contact. Il s'agissait surtout de faire des bilans médicaux et de soigner les petits bobos de chacun.

Quel a été votre programme ?

Y.H. : Lundi, nous avons fait des tests de forme sur les jambes, des bilans médicaux sur la souplesse, le cardiaque et tout ce genre de choses. Ensuite, nous avons entamé un travail physique mardi matin, avec des tests musculaires jusqu'à mercredi. On n'a pas encore touché le ballon. Nous avons fait de la course uniquement.

A titre personnel, comment vous sentez-vous ?

Y.H. : Un peu fatigué, mais c'est normal, la saison a été longue. Les vacances seront bienvenues ! Elles interviendront la semaine prochaine. Nous nous retrouverons de nouveau mardi, mercredi et jeudi, puis nous partirons un mois, jusqu'au 28 juin. Ça va faire du bien.

Vous étiez sept au CNR. Travailler en comité restreint change-t-il les choses ?

Y.H. : C'est vrai qu'on n'est pas trop habitué à ça ! On avait l'impression de faire partie du pôle France, c'était rigolo. Mais cette configuration de travail est vraiment sympa. En comité restreint, on échange plus, on partage d'autres choses alors qu'on n'en a pas forcément le temps quand il y a beaucoup de monde. Nous avons eu l'occasion de parler de la saison, avec nos clubs ou avec l'équipe de France, et de nous découvrir un peu mieux. C'était vraiment bien.

Et pour une fois, vous pouviez travailler à Marcoussis sans pression...

Y.H. : Oui, c'est surtout ça qui était appréciable ! Etre au CNR sans pression du résultat, sans qu'il y ait beaucoup de journalistes permet d'être plus relâché et de travailler plus sereinement. Ce sont des conditions parfaites pour se maintenir en forme et faire le point.

Avez-vous le sentiment que la Coupe du monde a déjà commencé ?

Y.H. : On entre dedans petit à petit. Mais étant donné que nous allons bénéficier d'un mois de vacances, nous ne sommes pas complètement entrés dans le vif du sujet. Ce sera le cas le 28 juin. Disons qu'il s'agissait d'un avant-goût.

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