Skrela : "Les Coupes du monde ne me réussissent pas"

Par Rugbyrama
  • Jean-Claude Skrela David Skrela France 2011
    Jean-Claude Skrela David Skrela France 2011
Publié le Mis à jour
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David Skrela n'aura joué que onze minutes de cette Coupe du monde 2011. Blessé à l'épaule droite samedi contre le Japon, l'ouvreur des Bleus a été contraint de déclarer forfait pour le reste de la compétition. Ce mercredi, il tentait, déjà, de positiver et de se tourner vers sa saison à Clermont.

Quelle réaction après cette triste nouvelle ?

David SKRELA : Je suis déçu de partir, évidemment. Je me prépare depuis deux mois, pour ça... Ce sont les aléas du sport. C'est surtout un gros coup dur. Je n'aspire plus qu'à retrouver les terrains au plus vite avec Clermont.

Immédiatement après le choc, espériez-vous pouvoir rester ?

D.S. : Pas vraiment. Après le Japon, je craignais le pire, à savoir l'opération. Quatre jours après la rencontre, les douleurs se sont estompées, mais j'ai encore du mal à mobiliser mon épaule. Je ne sais pas trop dans quels délais je pourrais reprendre, mais jouer ce week-end ou le week-end prochain aurait été un trop gros risque.

Après 2007, 2011 ne restera pas non plus un bon souvenir...

D.S. : Les Coupes du monde ne me réussissent pas trop. Pour beaucoup de joueurs du groupe, dont je faisais partie, c'était la dernière occasion de disputer un Mondial. Je ne suis pas trop chanceux depuis un an avec les Bleus. J'ai accumulé les blessures en tournée, dans le Tournoi, et maintenant...

Quand rentrerez-vous en France ?

D.S. : Je pars demain (jeudi, ndlr). L'équipe a besoin de se concentrer sur le rugby. Je vais rentrer voir ma famille en France, découvrir ma nouvelle ville. Pour tout le monde, il valait mieux que je parte. Quant à mon épaule, je passerai à Clermont des examens plus poussés. Pour l'instant, je table sur une indisponibilité d'au moins trois semaines.

Comment vos coéquipiers ont-ils accueilli la nouvelle ?

D.S. : Certains savaient depuis hier. Pour les autres, je leur ai annoncé tout à l'heure. C'est difficile de les quitter comme ça, après deux mois de préparation. Je pense qu'ils sont déçus pour moi. C'est notre lot à tous : on sait que dans une compétition comme celle-là, certains quittent le train en route. Aux autres de mener la machine à bon port.

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