Les Français ont le sommeil court

Par Rugbyrama
  • William Servat France 2011
    William Servat France 2011
Publié le Mis à jour
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Les joueurs de l'équipe de France, qui ont débarqué mercredi en Nouvelle-Zélande après plus de quarante heures de voyage, doivent gérer le lourd décalage horaire entre Paris et Auckland. Malgré un gros besoin de sommeil, ils se restreignent pour se remettre le plus rapidement possible.

Une heure de sieste, pas plus. Bien qu'ils soient encore "épuisés" selon le pilier biarrot Fabien Barcella, hors de question de jouer les marmottes pour les joueurs de l'équipe de France. Déjà interdits de sommeil durant leur première nuit de vol entre Londres et Dubaï de lundi à mardi, ils n'ont eu le droit de dormir qu'une heure ce jeudi pour leur première journée complète à Auckland. Ainsi, ils se donnent un maximum de chances de passer une bonne nuit en suivant.

Certains, à l'image du talonneur parisien Dimitri Szarzweski, ont préféré s'abstenir. Mais, comme en témoignent les mines endormies lors du départ pour le deuxième entraînement de la journée en fin d'après-midi, ils sont quelques-uns à en avoir bien profité... C'est que la nuit a été très courte pour de nombreux joueurs, touchés de plein fouet par les dix heures de décalage horaire entre la France et la Nouvelle-Zélande. Ceux qui avaient bien dormi la nuit passée ne se sont d'ailleurs pas non plus privés, à l'image de l'ailier Alexis Palisson, qui a fait la sieste malgré plus de dix heures de sommeil entre mercredi et jeudi.

Remis d'ici ce week-end

En attendant de digérer le fameux "jet lag" comme l'appellent les Anglo-Saxons, les Français font au mieux. Ils se contentent de séances légères et sans contact. Le staff ne leur en demande pas trop pour l'instant : "Les joueurs ne vont pas se remettre du décalage horaire en 24 heures, témoigne Marc Lièvremont. Nous espérons que l'ensemble du groupe aura récupéré d'ici 48 heures. Nous souhaitons bien travailler samedi et dimanche. Ce ne sera pas le cas d'ici là."

Au lendemain de leur arrivée à Auckland, les joueurs de l'équipe de France sont encore marqués physiquement. Les yeux sont petits et les traits tirés... Plus que logique après plus de quarante heures de voyage mais pas non plus une excuse pour dormir comme des loirs. Ce n'est pas le moment : dans neuf jours seulement, ils disputeront leur premier match du Mondial, contre le Japon. Et ils se mettraient dans de sales draps s'ils manquaient ce rendez-vous capital.

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