Angleterre : du mieux, paraît-il

Par Rugbyrama
  • England coach Martin Johnson
    England coach Martin Johnson
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Probable adversaire des Bleus en quart de finale, l'Angleterre a encore concédé treize pénalités lors de sa rencontre face aux Roumains, remportée 67-3. Mais cette fois, le sélectionneur anglais, Martin Johnson, ne faisait pas trop la tête après la rencontre.

Les Anglais ont battu largement les Roumains, 67 à 3 et Martin Johnson s'est déclaré "statisfait , quand nous avons accéléré, ils n'ont pas pu suivre." C'est exact, avec dix essais au compteurs, MJ pouvait difficilement faire le difficile et puis après une semaine de pression sur ses troupes, il était bien obligé de lâcher un peu de lest. Sauf que les Roumains alignaient une équipe volontairement amoindrie (onze changements par rapport au match contre l'Argentine) et que Romeo Gontineac n'a pas caché que son objectif, c'était l'explication finale contre la Géorgie.

Derrière les propos de Johnson on ne peut que retrouver un paradoxe : il avait assassiné ses joueurs pour les quatorze pénalités subies contre la Géorgie (Hartley en a fait les frais), mais samedi les Anglais en ont encore subi... treize . Encore supérieur à la limite fatidique des dix, au delà de laquelle on ne peut pas gagner de match de haut niveau. Mais confrontés à cette légère contradiction, Johnson a fait remarquer que les pénalités de samedi dernier avaient souvent été concédées en position offensive, pour des soutiens qui ne restaient pas sur leurs appuis. C'est apparemment moins grave dans son esprit que les plongeons dans le camp adverse de la semaine précédente. S'il le dit....

Un problème de riche

Par ailleurs, ce match a encore illustré la concurrence très forte qui fait rage au niveau du poste de demi d'ouverture. Wilkinson a été impeccable lors du premier acte et Flood a été carrément brillant après le repos. Dans les tirs au but, le premier a fait quatre sur six et le second trois sur quatre. Bien malin qui pourra pronostiquer celui qui sera titulaire pour le match contre l'Ecosse du week-end prochain, encore moins pour le quart de finale probable. A moins qu'ils ne soient alignés tous les deux.

Après tout, si Tuilagi est vraiment pénétrant, Tindall n'a pas particulièrement impressionné pour son retour, même s'il affichait une certaine auto-satisfaction : "C'est bien d'avoir rectifié certaines choses. Nous savions que si nous faisions preuve de plus de rigueur et que nous enchaînions quelques bonnes séquences, on pourrait les déstabiliser. Nous avons été bien meilleurs en terme de rigueur. Mais contre l'Ecosse, ce sera une toute autre affaire. Nous savons qu'ils sont bons. Il faut progresser chaque semaine... "

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