A quitte ou double

Par Rugbyrama
  • Jonathan Sexton - 05.02.2011 - Irlande
    Jonathan Sexton - 05.02.2011 - Irlande
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L'Irlande, malgré son exploit devant l'Australie, n'est pas encore certaine de décrocher son billet pour les quarts de finale du Mondial. Le XV du Trèfle devra passer dimanche l'obstacle italien contre qui il reste sur quinze succès. Mais attention à la vaillance de l'Italie qui vendra cher sa peau.

Avant d'attaquer les derniers matches de la Poule C, un étrange paradoxe saute aux yeux. Les Irlandais sont plus en danger que les Australiens. La raison ? Les hommes de Declan Kidney n'ont pas encore joué les Italiens. La Squadra Azzura, qui a assuré l'essentiel en s'imposant devant les Etats-Unis, point de bonus offensif à la clé, pourrait se qualifier en lieu et place des farfadets. Même si les hommes de Nick Malett restent sur quinze défaites de rang face au Trèfle, le match de dimanche à l'Otago Stadium apparaît plus serré que jamais, notamment en raison de l'enjeu qui pèsera sur les épaules des deux formations. Et malheur au vaincu. Certes, les hommes en vert partent avec de sérieux arguments notamment à l'ouverture avec le luxe de posséder deux joueurs de surcroît complémentaires. Jonathan Sexton dynamise le jeu des lignes arrières, Ronan O'Gara apporte son expérience et sa précision au pied. L'Irlande possède deux ouvreurs de classe mondiale, lui permettant de changer de stratégie en cours de match. "Nous n'avons jamais eu de numéro un et de numéro deux. Nous sommes très heureux d'avoir deux ouvreurs de classe internationale. Ils ont tous les deux été titulaires et remplaçants", souligne le manager du XV du Trèfle, Paul McNaughton.

Un combat entre avants et arrières

"Nous voulons montrer à quel point nous sommes forts contre les Irlandais", affirme le talonneur Leonardo Ghiraldini. Une déclaration qui à défaut d'agacer, amuse. A l'image de Les Kiss, l'entraîneur de la défense irlandaise. "Les entraîneurs vont toujours mettre en valeur ce qui est bon pour eux, il n'y a aucun doute qu'ils ont une bonne mêlée". Les coéquipiers de Paul O'Connell savent pertinemment qu'ils seront servis devant face aux Azzuri. Cependant, il est évident que les forces en présence sur les lignes arrières basculent largement en faveur du Trèfle. "Nous devons jouer avec notre meilleure arme. Nous n'en n'avons peut-être pas beaucoup, mais la mêlée en fait partie", abonde l'entraîneur des avants, Carlo Orlandi, reconnaissant en creux les limites de son équipe derrière.Loin de s'enflammer, les Farfadets abordent avec beaucoup de prudence la rencontre capitale de la Poule C.

"Nous sommes tous ravis d'avoir battu l'Australie, mais l'Italie a toujours été le match que nous devions gagner. Personne ne regarde au-delà du match contre l'Italie", a asséné le manager irlandais, Paul McNaughton. Et même si les Italiens n'ont plus battu l'Irlande depuis 1997, le XV du Trèfle reste méfiant, surtout après sa victoire à l'arraché (13-11) lors de leur ultime confrontation à Rome en février dans le Tournoi des Six nations. "Nous avons énormément de respect pour l'Italie. Lors du dernier match, nous avons été chanceux de l'emporter grâce à un drop de dernière minute" de Ronan O'Gara, souligne Kearney. Les Farfadets sont prévenus, il n'y aura pas le droit à l'erreur. La marge entre le retour prématuré au pays et la première place de la poule, avec de belles perspectives de demi-finales, est bien mince...

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