Un XV en questions

Par Rugbyrama
  • Eurosport
    Eurosport
Publié le
Partager :

Bernard Laporte et Jo Maso sont revenus lundi sur les choix opérés pour composer le XV de départ face à l'Argentine, vendredi, en ouverture de la Coupe du monde 2007. Des choix parfois cornéliens, mais comme le disent en choeur le sélectionneur et le mana

Arrière: Pourquoi Heymans?

Bernard Laporte: A partir du moment où nous mettons cinq avants sur le banc, nous n'avions plus le choix et Cédric Heymans devenait automatiquement arrière, puisque Clément ne couvre qu'un seul poste, contre deux à Cédric, qui peut jouer à l'aile. On ne peut donc pas faire autrement. Mais ce n'était pas le seul critère. Cédric avait réalisé des matchs très satisfaisants lors de la préparation. Donc cela ne nous semblait pas préjudiciable. Nous expliquerons évidemment nos choix à Clément, comme à tous les autres.

Ailes: Pourquoi Dominici et Rougerie?

Jo Maso: Aurélien nous semble avoir été le trois-quarts aile le plus performant sur la préparation. Après l'aspect humain, dans la préparation d'un match aussi important, a joué en faveur de Christophe Dominici.

Charnière: Pourquoi Skrela-Mignoni?

B.L. : Il n'y a pas de différence de niveau, mais le choix est logique. Il fallait trancher. Sur les matchs de préparation, David et Pierre sont très légèrement devant Jean-Baptiste et Frédéric.

Flankers: Pourquoi Martin et Betsen?

Jo Maso : Nous avons composé l'équipe en fonction de l'adversaire. A ce titre, il nous semblait que Serge Betsen et Rémy Martin étaient les deux meilleurs plaqueurs du lot, donc ils se sont imposés. Même si Thierry Dusautoir avait montré des choses très intéressantes ces derniers temps. De toute façon, comme nous l'avons dit aux joueurs, c'est une aventure humaine qu'ils vont vivre à 30. S'ils sont champions du monde, ils le seront tous.

B.L. : Bien sûr, la candidature de Yannick Nyanga a également été envisagée. Il n'est pas en retrait par rapport aux autres, mais c'est davantage un joueur au large, un joueur de champ. Il doit être frustré, on le comprend.

Numéro 8: Pourquoi Harinordoquy?

J.M. : Imanol a été choisi pour la touche, d'abord. Lui et Julien Bonnaire ne sont pas très loin l'un de l'autre. Julien est peut-être un peu mieux au près et Imanol dans la course. Mais sur l'évolution qu'il nous a montrée pendant la préparation, Imanol était intéressant. Chaque match apportera son lot de changements. L'équipe sera différente pour la Namibie. Notre force, c'est la qualité de l'ensemble des 30 joueurs. Notre banc va nous tirer vers le haut, cela n'a pas toujours été le cas. C'est difficile de faire l'équipe, mais c'est aussi une chance.

Banc de touche: Pourquoi 5 avants?

J.M. : Cela nous est apparu évident, compte tenu des caractéristiques de l'équipe d'Argentine. Mais ce ne sera pas forcément toujours le cas. Tout dépendra vraiment de l'adversaire qui nous sera proposé. On les a joués souvent les Argentins. Et c'est toujours dans le même cas de figure qu'ils nous ont fait souffrir. C'est au niveau de l'efficacité du huit de devant qu'il faudra répondre présent. C'est là qu'on perd le plus d'énergie dans une rencontre de ce niveau, en Coupe du monde.

B.L.: Maintenant, ce n'est pas parce que nous avons mis cinq avants sur le banc et que l'on joue l'Argentine, que nous allons passer tout le match à faire des mauls ! Mais il fallait prendre en compte le style de jeu de notre adversaire.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?