Matfield: "Saisir sa chance"

Par Rugbyrama
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Le futur Toulonnais, Victor Matfield, sait que les opportunités de faire le break lors de la finale seront peu nombreuses.

Jouer l'Angleterre est-il forcément synonyme de match d'usure avec peu de points marqués ?

Victor MATFIELD: Ils vont essayer de nous intimider devant, puis jouer l'occupation du terrain avec Jonny Wilkinson, donc nous devrons monter sur lui. Ça ne va pas forcément être un match avec peu de points marqués, mais si leur défense est bonne et si vous devez trop vous employer, alors on ne sait jamais. C'est difficile de dire ce qui va se passer sur le terrain, mais j'espère que ce ne sera pas un match avec peu de points.

Quels sont vos sentiments à l'approche du dénouement final ?

V. M.: Pour être honnête, j'ai le sentiment que c'est la fin d'un cycle de quatre ans, mais je n'y pense pas trop non plus. Nous voyons juste l'opportunité qui s'offre à nous. Je ne crois pas que quelqu'un sache ce qu'il adviendra après la Coupe du monde en ce qui concerne l'encadrement ou certains de nos joueurs vétérans. Nous nous concentrons seulement sur samedi et j'espère que nous allons décrocher une belle victoire. On s'occupera de l'avenir après.

Quels secteurs du jeu vont-être les plus cruciaux ?

V. M.: Je crois que les phases statiques seront très importantes. Au cours de la dernière année, on a pu voir combien les équipes se concentraient sur ces phases, en mêlée et en touche. Il en sera question samedi. Nous nous sommes concentrés sur notre mêlée cette semaine et j'espère que nous allons parvenir à les mettre sous pression sur les touches également. Notre touche a été très bonne contre l'Argentine, mais je crois que les Pumas ne sont pas du même niveau dans ce domaine que les Anglais, donc ça devrait être plus dur, mais je suis confiant.

Votre deuxième ligne a une réputation du haut du panier, mais que pensez-vous de vos vis-à-vis ?

V. M.: Ben Kay et Simon Shaw nous ressemblent un peu, à Bakkies Botha et moi-même. Je crois que Ben Kay est vraiment un penseur, un chercheur de la touche. Il arrive toujours avec quelque chose de nouveau, donc ça va être intéressant. Et je crois que Simon Shaw est probablement le 2e ligne le plus proche de Bakkies: il est très physique, c'est un grand garçon. Il aime par-dessus tout les mauls qui avancent, donc c'est vraiment une belle doublette.

La large victoire enregistrée en match de poule (36-0) doit forcément apporter un peu de confiance ?

V. M.: Pas vraiment. Je crois qu'une finale est vraiment quelque chose de particulier. A chaque fois que vous en disputez une, c'est 50-50. Il y aura des opportunités ce jour-là, et dans une finale elles sont vitales. Il y en aura seulement une ou deux et quand elles seront là, vous devez en faire quelque chose: c'est uniquement cela qui compte. Tout ce qui a pu se produire dans le passé reste dans le passé. Les 80 minutes de la finale, c'est ça qui est important.

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