Rokocoko a tout donné

Par Rugbyrama
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Auteur d'un triplé face à la Roumanie, Joe Rokocoko, en balance avec Sitiveni Sivivatu pour une place de titulaire, a été élu joueur du match face aux Roumains. Pour autant, il ne sait pas si cela aura été suffisant pour gagner sa place.

Il n'y pas que chez les Bleus que le principe de la concurrence marche à fond. Chez les futurs adversaires des Bleus aussi, on sait faire tourner. Surtout au centre... et aux ailes. Il faut dire que plus d'un sélectionneur envie le casse-tête auquel doit faire front Graham Henry à chaque composition d'équipe. Qui de Howlett, Rokocoko ou encore Sivivatu sera laissé sur le banc ?

Face aux Roumains, Rokocoko, quelque peu éclipsé par ses deux concurrents, a tenté d'abattre une carte importante pour la suite de la compétition.

"Je suis très content personnellement d'avoir eu ma chance face aux Roumains. J'ai joué aussi bien que je le pouvais, j'ai tout donné. Maintenant, on verra ce qu'en dira le staff et s'il me retiendra pour jouer le quart de finale."

Pour autant, comme le dit l'un de ses prédécesseurs sous le maillot black, en l'occurrence Jonah Lomu, une autre compétition commence samedi prochain à Cardiff face au XV de France : "C'est une évidence, la semaine prochaine nous allons jouer une formation beaucoup plus physique que les Roumains. Ce ne sera pas le même genre d'opposition. Nous devrons élever notre niveau de jeu, trouver la bonne attitude pour poursuivre notre chemin."

Le discours est policé, le sourire (le même que celui qu'il arbore en plongeant dans l'en-but) bien fixé sur le visage. Mais quand on lui fait remarquer que les supporters du Stadium de Toulouse ont chanté "Allez les Bleus" puis "La Marseillaise", le visage se ferme un instant. Le temps de trouver la répartie et certainement l'explication de cette provocation : "Oh, ils ont chanté vraiment chanté La Marseillaise ? Non je n'ai pas reconnu, je n'ai entendu que des trompettes. (rires) " Il a quand même un mot gentil pour ces Toulousains : "Nous sommes ici dans la ville du rugby en France, nous l'avons vu dès notre descente du train. Il y avait un tel respect lors du haka, je me suis même demandé s'il n'y avait pas un problème tant c'était silencieux. Il y a une grosse culture du rugby ici." Et il a donc découvert que la chambre faisait aussi partie de la culture locale. Comme sur le terrain, Joe Rokocoko effectue une nouvelle pirouette : "Jouer la France en quart de finale, nous ne nous en soucions pas vraiment. Pour être champion du monde, il faudra battre toutes les équipes. C'est un certain avantage pour nous je pense de jouer les Français à Cardiff plutôt qu'à Paris au milieu d'une foule de Français. C'est un endroit différent, mais ce sera quand même un quart de finale de Coupe du monde pour lequel nous devrons tout donner." Et il espère bien en avoir l'occasion.

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