Michalak : "Rester positif"

Par Rugbyrama
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Ouvreur au Stadium pour son dernier match devant le public toulousain avant de partir aux Sharks, Frédéric Michalak est heureux d'avoir retrouvé le plaisir de jouer. Il espère que le succès face à la Namibie en appelle d'autres.

Tout le monde attendait un tel match de l'équipe de France, les joueurs aussi non ?

Frédéric Michalak.- Cela fait du bien à tous les joueurs de s'amuser un peu. Cela reste un plaisir, le rugby. D'entrée, nous avons essayé de mettre du jeu, nous aurions pu être plus fébriles. Mais avec tous les ballons que nous avons eu, malgré le déchet, la copie n'est pas mal.

N'avez-vous pas craint de subir à nouveau la pression?

F. M.- Nous avons su nous recentrer sur la Namibie et profiter de ces bons moments, d'un stade plein. La page a été tournée. Avec toute la pression que nous avons subie cette semaine, avec tout ce que l'on attendait de nous... Et les gens attendent beaucoup, nous avons pu le voir face à l'Argentine.

Le public a été très chaleureux ?

F. M.- Le public a été formidable avec nous comme avec tous les joueurs qui viennent jouer ici. Cela reste le meilleur public de France. Mais ce n'était qu'un match de poule, il faut récupérer et continuer de travailler, nous n'avons encore rien fait. Ils ont crié "Toulousain", mais ils ont aussi chanté La Marseillaise... Oui, les gens attendent beaucoup de nous, mais il faut que la pression soit positive. Il faut que tout soit positif.

La Coupe du monde est lancée avec ce succès à cinq points pour les Bleus ?

F. M.- Oui, ça y est ! Elle a mal démarré mais bon, c'est comme dans la vie, rien n'est écrit à l'avance de manière parfaite. Nous pouvons encore faire de belles choses. Il faut garder cet état d'esprit.

Vous aviez déclaré cette semaine que vous vous étiez menti... Et ce soir ?

F. M.- Oui, avec tout ce qui a été dit et écrit, nous avons manqué d'humilité sur le premier match, maintenant la page est tournée. Nous respectons nos adversaires, il faut être présents d'entrée. L'équipe de France doit être à craindre.

Quels enseignements peut-on tirer de ce genre de rencontre ?

F. M.- Que les joueurs ont réussi à se libérer. Nous avons essayé de mettre quelques tactiques en place. Certaines ont fonctionné, d'autres non. Maintenant, il faut penser à récupérer et se projeter sur l'Irlande.

Que pensez-vous du match Irlande-Géorgie (14-10) ?

F. M.- Ça ne m'étonne pas. Ce genre de match est très difficile et quand il est pris par le mauvais bout, alors cela peut vite devenir très compliqué et gagner devient très difficile.

Craignez-vous le réveil irlandais face à la France dans cinq jours?

F. M.- Non, concentrons nous d'abord sur notre jeu, sur notre défense qui avait permis de mettre en avant de bonnes choses pendant les matchs de préparation. Restons aussi surtout dans le même état d'esprit avec la volonté de jouer les bons coups à fond. Continuons à avoir une bonne gestion aussi du jeu au pied.

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