Connolly: "Nous sommes confiants"

Par Rugbyrama
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John Connolly, le sélectionneur australien, croit en son groupe. Mais il se méfie terriblement des Gallois, que les Wallabies défient samedi au Millennium Stadium de Cardiff, dans le choc au sommet de la Poule B.

Le camp australien a regretté que ce match ait lieu au pays de Galles lors d'un Mondial organisé en France. Est-ce un avantage indu ?

John CONOLLY : Jouer à domicile est toujours un avantage. Dans le Super 14, les équipes qui reçoivent remportent entre 75 et 80% des matches. Cela veut tout dire. Lors des matches internationaux, nous préférons jouer à Brisbane qu'à Auckland. Mais nous sommes au 2e rang mondial au classement IRB. Nous sommes confiants, quel que soit l'adversaire. Nous nous sommes améliorés. Nous avons battu les All Blacks cette année dans le Tri Nations.

Une défaite à Cardiff vous offrirait une probable 2e place du groupe qui vous éviterait d'affronter les All Blacks avant une éventuelle finale. N'avez-vous pas intérêt à perdre ce match?

J.C. : L'histoire montre qu'aucune équipe n'a jamais remporté la Coupe du monde en perdant un match.

Que changent les retours de Thomas, Jones et Charvis dans le XV gallois?

J.C. : Nous nous y attendions. Ils apportent beaucoup d'expérience et c'est primordial dans une rencontre de ce genre.

Le début de match calamiteux des Gallois contre les Canadiens a dû vous rassurer.

J.C. : Ils ont eu du mal au démarrage. Mais ils ont fini fort. Souvenez-vous qu'en 1991 l'Australie avait souffert dans ses deux premiers matches contre les Argentins et les Samoans avant de remporter le Mondial. Le pays de Galles est une très grosse équipe, très expérimentée, que nous respectons.

Mais qui présente tout de même des faiblesses devant...

J.C. : Pas vraiment. Ils sont solides en touche et avec Jonathan Thomas, Colin Charvis et Martyn Williams, ils ont une grosse 3e ligne.

Votre prédécesseur Eddie Jones, avec qui vous entretenez des relations conflictuelles, estime que vous devriez laisser la place après le Mondial...

J'espère qu'Eddie Jones aidera l'Afrique du Sud comme il a aidé le Queensland (NDLR: Jones a intégré l'encadrement des Springboks après avoir conduit les Queensland Reds à la dernière place du Super 14).

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