Le XV du Mondial

15- Percy Montgomery (33 ans, 93 sélections): L'arrière sud-africain finit meilleur réalisateur du Mondial avec 105 points inscrits en sept rencontres. Impeccable sous les chandelles, surtout lors de la finale. Longtemps décrié, il est un véritable leader.

14 - Bryan Habana (24 ans, 35 sélections) : Elu meilleur joueur de l'année 2007 par l'IRB, l'ailier sud-africain, surnommé la "Flèche", a égalé le record de huit essais inscrits sur un Mondial. Impeccable en défense, il a répondu présent à ceux qui l'annonçaient comme la star à suivre.

13 - Mathew Tait (21 ans, 18 sélections) : Voici le futur Yannick Jauzion. Replacé à l'arrière en pleine finale du Mondial, il n'en a pas perdu pied. Au contraire, ses appuis déjà très efficaces ont été encore plus tranchants. Très bon défenseur, il n'a plus qu'à peaufiner son jeu au pied.

12 - François Steyn (20 ans, 16 sélections) : Non, le XV de rugbyrama.fr n'est pas le XV des champions du monde. Mais Steyn s'impose comme titulaire. Du haut de ses 20 ans, il déborde parfois d'énergie, mais est véritablement un talent brut qui fera les beaux jours des Boks.

11 - Vincent Clerc (26 ans, 28 sélections) : Meilleur réalisateur français de ce Mondial, il représente le complément idéal de cette ligne de finalistes. Plus que son coéquipier Cédric Heymans, il a amené des éclairs de génie à ce Mondial.

10 - Jonny Wilkinson (28 ans, 69 sélections) : Malgré une cheville douloureuse, l'ange blond a remis tout le XV de la Rose dans le sens de la marche. Avec ou sans lui, les finalistes n'ont pas le même visage. C'est flagrant à quel point ce joueur est indispensable au rugby mondial.

9 - Agustin Pichot (33 ans, 72 sélections) : Le caporal argentin a mené son équipe à la troisième place du Mondial malgré des moyens dérisoires et un conflit larvé avec sa fédération. Sur le terrain, il est le père, le patron, le grand-frère. Indispensable !

7 - Thierry Dusautoir (26 ans, 10 sélections) : Pas invité dans un premier temps, le troisième ligne français a éclaté au plus haut niveau lors de ces 7 semaines et ce malgré les résultats de l'équipe de France. Pour son plus gros match face aux Blacks, il a effectué 38 plaquages ! Monstrueux.

8 - Rodney So'oialo (28 ans, 41 sélections) : Dans le naufrage néo-zélandais, le troisième ligne centre s'est montré précieux. Dans un XV mondial imaginaire, il tient largement sa place derrière la mêlée.

6 - Juan Smith (26 ans, 40 sélections) : Le nouveau champion du monde vivait son deuxième Mondial. A 26 ans tout juste, c'est plutôt bon signe non ? Mobile, puissant, efficace sur ses plaquages, il pourrait bien devenir l'une des cibles des recruteurs européens. Meilleur que Burger parce que moins voyant.

5 - Victor Matfield (30 ans, 66 sélections) : Le futur Toulonnais est un roi dans les airs. De toute façon, l'attelage Matfield-Botha est d'une efficacité telle que les deux Sud-Africains n'ont pas été dissociés. Champion du Super 14 et maintenant du monde, tout a réussi cette année pour le capitaine des Blue Bulls.

4 - Bakkies Botha (28 ans, 43 sélections) : Les épaules de l'Anglais Ben Kay vont se souvenir un bon moment du déblayage subi lors de la finale. Les spectateurs du Stade de France aussi. Le "bouh" à l'impact résonne encore dans le stade déserté. Rien que pour ça, il est dans le XV mondial.

3 - Carl Hayman (28 ans, 45 sélections) : Est-ce lui qui se baladait dans les conférences de presse des Néo-Zélandais avec une chaussette sur la tête ? L'un des principaux animateurs de la vie de groupe des All Blacks a répondu présent en mêlée fermée. Se distingue par sa robustesse et sa grandeur : 1, 93m

2 - John Smit (29 ans, 74 sélections) : Clermont tient là une sacrée recrue. Le talonneur des champions du monde est l'un des joueurs de ce poste les plus actifs au niveau international. Régulier dans ces lancers en touche, il manque rarement son sauteur. Et si ses piliers souffrent en mêlée fermée, ce n'est pas son cas.

1 - Rodrigo Roncero (30 ans, 29 sélections) : Le chirurgien du Stade français et des Pumas a pratiqué quelques opérations lors des rencontres du Mondial. Il a eu avec Scelzo un comportement exemplaire. Plein de roublardises et de métier, le Puma sait griffer avec justesse.

Entraîneur : Jake White (44 ans) : En s'appuyant sur l'ossature des champions du monde des moins de 21 ans 2004 et sur l'expérience de l'ancien entraîneur des Wallabies, Eddie Jones, le meilleur entraîneur de l'année 2007 selon l'IRB a montré qu'en s'entourant de bons éléments et en déléguant tout devient possible. A fait taire avec son sacre toutes les critiques qui avaient émergé alors qu'il avait envoyé une équipe bis en Australie et en Nouvelle-Zélande.