Le bilan médical

Le bilan a également confirmé qu'aucun des 212 contrôles antidopage pratiqués, dont 20 inopinés, n'avait été positif. Sur les 214 joueurs pris en charge, 131 l'ont été pendant les matchs et 83 hors des matchs. Un total de 39 joueurs a abandonné le tournoi pour des raisons médicales.

L'essentiel des interventions a concerné des lésions musculo-tendineuses (37%), des lésions articulaires (25%) et des sutures (25%). Seize fractures ont été soignées, dont la moitié au niveau de la main. Dans les tribunes et aux abords des stades, 687 personnes ont été examinées sur un total de 2,2 millions de spectateurs, pour un ratio de 0,035, "très faible pour ce genre de compétition", a précisé Bernard Lapasset.

Lors de la Coupe du monde de football 1998 en France, le ratio, calculé par le Journal Européen de d'Urgence et Réanimation, était de 0,10. "D'un point de vue des chiffres, il était moins dangereux de venir au stade que de rester devant la télé dans son canapé", a plaisanté Claude Atcher, le directeur du tournoi. Durant les sept semaines du Mondial, le dispositif médical a mobilisé 611 professionnels de santé (médecins spécialistes, kinésithérapeutes, infirmiers, ambulanciers...) pour assister médicalement 1.000 personnes, dont près de 600 joueurs, des différentes délégations.