Socol: "La Roumanie est prête"

Par Rugbyrama
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Le deuxième ligne roumain, Sorin Socol, néo-Palois, présente son équipe avant sa première rencontre contre l'Italie, à Marseille.

Vous ouvrez votre Mondial ce mercredi contre l'Italie. Estimez-vous être prêts après une intense préparation physique mais seulement deux semaines d'entraînements rugby?

Sorin Socol.- Je suis sûr que l'équipe est prête pour affronter l'Italie.En deux semaines, il y a eu de grands progrès sur les plans tactique et technique. Nous avons travaillé différentes phases de jeu, répété les combinaisons. Nous nous sommes demandés si ce ne serait pas trop juste mais je pense que cette manière différente de travailler va nous convenir. Je fais confiance au staff et aux entraîneurs. La préparation a été parfaite: tous les joueurs ont réalisé leurs meilleures performances lors des derniers tests. Nous avons pris confiance. Et c'est une chance de jouer l'Italie en ouverture plutôt que l'Ecosse : elle est peut-être plus abordable. Nous allons disputer la plus importante compétition au monde : nous voulons montrer que nous avons le niveau. Si nous sommes à 100% avec des joueurs expérimentés, on peut faire de bonnes choses.

Que devez-vous redouter de l'Italie ?

S. S.- Leur vitesse d'exécution. Surtout leur groupe est très homogène. Il s'est construit depuis trois ans avec de très bons résultats et une nette progression. Nous, nous jouons surtout sur nos talents. On commence tout juste à construire une équipe, ce que nous aurions dû faire il y a longtemps.

Votre pack semble plus puissant que celui de l'Italie mais moins efficace. Etes vous d'accord ?

S. S.- Devant, nous n'avons pas de complexe à faire. Si on prend les joueurs individuellement, je suis sûr que nous sommes plus forts que l'Italie dans ce secteur. Je fais confiance à mes coéquipiers. En club, les joueurs roumains sont présents : les statistiques le confirment. On a le talent et nous sommes peut être plus aggressifs que les Italiens. Le problème c'est que nous insistons parfois trop devant. La Roumanie n'est pas forcément une équipe complète, homogène mais j'ai le sentiment que le collectif se construit petit à petit. Si nous jouons devant contre l'Italie, nous allons quand même exploser. Il faudra varier jeu au large et en pénétration. Depuis deux mois nous avons travaillé à lâcher le ballon. Nous allons proposer un jeu plus élaboré.

Votre intense préparation physique laisse deviner un jeu basé sur la puissance

S. S.- L'intense préparation physique doit conduire à davantage de lucidité, ce qui doit finir par nous permettre de lâcher les ballons derrière. La capacité de faire plus d'efforts, plus de courses doit nous permettre de défendre parfaitement. La défense sera un critère majeur de notre jeu.

Vous visez la troisième place du groupe. Si vous battez l'Italie, comment aborderez-vous le match en Ecosse ?

S. S.- Nous sommes focalisés sur l'Italie. Le reste, on verra après.

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