Elissalde: "Je suis optimiste"

Par Rugbyrama
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Le demi de mêlée tricolore Jean-Baptiste Elissalde jouera un match dans le match samedi face à son futur concurrent au Stade toulousain, Byron Kelleher. Mais il se focalise surtout sur la performance des Bleus, et fait preuve d'optimisme.

Comment se passe cette semaine cruciale ?

Jean-Baptiste ELISSALDE : Ça se passe bien. Aujourd'hui, j'ai regardé la météo et il fait plus beau qu'à Paris ! Blague à part, ça se passe très bien oui. C'est très relax mais très concentré, très concerné. Nous avons mis en place des choses pour contrecarrer les Blacks et 99% de l'équipe est prête à faire ce qu'on s'est dit. C'est très bon signe.

Si vous deviez donner une seule bonne raison d'y croire ?

J-B. E.: C'est un match éliminatoire. Je ne vais pas vous dire "impossible n'est pas français" ou ce genre de choses, c'est de la rigolade ça. Mais c'est un match éliminatoire et eux aussi doivent se poser des questions, se dire qu'il faut le passer à tout prix. Même quand tu es soi-disant supérieur, tu n'abordes jamais un match sans appréhension. Et s'ils n'en ont pas d'appréhension, ils passeront à la casserole. Moi je suis optimiste. C'est vrai que c'est ce qui se fait de mieux mais ils n'ont pas eu de grosses oppositions et se sont faits battre souvent lors de ces matchs éliminatoires. Parce que ça ne leur réussit pas, parce que ce ne sont pas des matchs de tournée, parce qu'il n'y en a pas tous les ans, parce que c'est la Coupe du monde.

Vous les pensez susceptibles à la pression donc ?

J-B. E : Ils sont humains, ce ne sont pas des robots. Ils sont comme nous, c'est un match éliminatoire et ils savent que tout peut s'arrêter. Ils ont surtout les vingt dernières années qui leur rappellent qu'ils ont toujours été les meilleurs soi-disant, mais qu'ils n'ont jamais réussi à le prouver. Ça doit leur trotter dans la tête. S'ils n'ont pas peur, tant mieux pour nous... Mais je pense qu'ils ont de l'appréhension.

Un mot sur votre association avec Lionel Beauxis à la charnière ?

J-B. E. : C'est tout nouveau tout beau. Il faut encore qu'on se règle sur deux ou trois trucs parce qu'il joue un peu plus profond que les autres. Nous avons discuté de ces un ou deux ballons où nous ne nous sommes pas trouvés, contre la Géorgie notamment, quand j'ai envoyé le ballon à Yannick Jauzion parce que Lionel n'était pas à l'endroit où je croyais qu'il était. Je crois énormément en lui ce week-end parce qu'il a l'habitude de gérer les matchs à pression. Il l'a fait à Pau où tous les week-ends il ne fallait pas perdre. Et là il ne faut pas perdre.

Quel est votre sentiment sur votre duel à la mêlée avec votre futur coéquipier du Stade toulousain, Byron Kelleher ?

J-B. E. : C'est de l'extra-sportif. Pour l'instant, Kelleher est un adversaire. Il sera l'un de mes partenaires à Toulouse ensuite et comptez sur moi pour lui donner les bonnes adresses de Toulouse pour qu'il aille bien faire la fête et bien se fatiguer&hellip A l'heure actuelle, je ne le connais pas, c'est un adversaire. Cela aurait pu être n'importe qui d'autre, ce serait pareil. Maintenant, il a des qualités, notamment quand son paquet avance. Il se régale avec ses 95 kilos. Mais comme tous les demis de mêlée du monde, y compris moi, il est beaucoup moins performant quand ça avance moins devant.

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