Hadden: "Tendu et serré"

Par Rugbyrama
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Le sélectionneur écossais Frank Hadden s'attend à une rencontre intense contre l'Italie, dont le vainqueur sera en quarts de finale.

La Coupe du monde commence vraiment pour l'Ecosse, cela vous tardait ?

FRANK HADDEN: On savait depuis longtemps, l'Italie et nous, que ce match serait le grand rendez-vous de notre Coupe du monde. Nous y sommes et j'espère que l'issue sera positive pour nous. Mais en rugby, on sait tous très bien que le ballon peut rebondir de façon capricieuse et que dans les matches aussi serrés, l'arbitre joue souvent un grand rôle dans l'issue de la partie.

Votre match perdu (37-17) à domicile contre l'Italie dans le Tournoi des six nations cet hiver est-il définitivement oublié ?

F.H: Vous savez, il n'y a que sept titulaires de l'équipe de samedi qui avaient débuté ce match. A cause de nos nombreuses blessures, c'est une équipe jeune et sans expérience qui avait dû jouer. Là, nous avons eu quatre mois de préparation et très peu de blessés. Alors les données sont différentes.

La touche est un point fort de l'Italie et de l'Ecosse. Mais l'absence de Bortolami ne vous donne-t-elle pas un petit avantage ?

F.H: Il y a quelques années, perdre un joueur comme Bortolami aurait été un gros problème pour les Italiens mais aujourd'hui ce n'est plus cas, ils ont de la profondeur dans l'équipe et un réservoir plus grand de joueurs parmi lesquels choisir pour remplacer un blessé. Cela ne fera qu'une différence minime. Les Italiens ont une très bonne touche, un excellent pack et leurs arrières évoluent dans les meilleurs clubs européens. Alors on s'attend à un match serré et tendu.

L'Ecosse paraît toutefois avoir de meilleures individualités que l'Italie, surtout derrière...

F.H: Ecoutez, il y a trois ans, j'ai réalisé qu'on avait des talents prometteurs qui montaient mais je ne savais pas s'ils seraient prêts pour la Coupe du monde parce qu'ils étaient encore jeunes. Mais toutes nos blessures dans le Tournoi des six nations nous ont donné l'opportunité de les faire jouer et ces jeunes en ont retiré une expérience qui va leur servir contre l'Italie. Des gars très athlétiques comme Ross Ford, Jim Hamilton, Euan Murray, Rob Dewey, Rory Lamont ont fait d'énormes progrès la saison dernière.

Pourquoi ne pas avoir retenu Scott Murray dans le groupe ?

F.H: Scott est un joueur très important dans l'équipe mais nous avons la chance d'avoir quatre très bons deuxièmes lignes. En plus, il a joué 80 minutes dimanche contre la Nouvelle-Zélande et les autres sont plus frais que lui. Vous savez, nous jouerons notre troisième match en onze jours, c'est très dur à encaisser physiquement. Je crois qu'aucune autre équipe parmi les dix qui prétendent encore aller en quarts de finale n'aura eu un tel enchaînement. Les autres auront eu leurs trois derniers matches en 18, 17 ou 16 jours, nous en 11. C'est difficile mais on ne peut rien y faire. Il faut s'adapter.

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