Et s’il pleuvait?

Par Rugbyrama
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Après l'officialisation du remake de la demi-finale de 2003, France-Angleterre, beaucoup se sont posés une seule et unique question : et si la pluie s'invitait ?

Ça y est, les prévisions sont désormais plus fiables. A deux jours de la demi-finale France-Angleterre, le ciel devrait donc être clément. Beaucoup plus qu'en ce début de semaine en tout cas. Pour autant, il n'est pas encore opportun de pousser un "ouf" de soulagement. Cela serait trop prématuré et le ciel, rien que pour nous embêter (comme le disent si bien les enfants), pourrait se mettre à pleurer.

Pourquoi se focaliser ainsi sur la couleur du ciel de ce samedi soir ? "Parce que nous n'avons pas eu le temps de construire un toit au Stade de France !," s'exclament les plus huluberlus d'entre nous. Il faut dire que personne n'a oublié la sortie de route du XV de France lors du Mondial 2003 en Australie. Et encore moins la raison immédiatement invoquée par Bernard Laporte et son staff à l'échec face aux Anglais (24-7) : la pluie.

Dépourvu de plan B

La pluie s'était en effet invitée sur Sydney et était venue bouleverser les plans du XV de France qui avait misé sur un jeu vite et pas un défi d'avants. Flash-back. Midi Olympique, édition du 17 novembre 2003, page 4 : "Personne, évidemment personne, ne pouvait présager que de violents orages allaient s'abattre sur Sydney au moment de la rencontre. Le fait est que cette équipe ardente, dynamique, courageuse, qui avait construit toute sa stratégie sur la vitesse d'exécution, les premiers temps de jeu et les éventuels ballons de récupération, n'était pas bâtie pour ce genre de rencontre. Il eût fallu un pack plus lourd, plus massif, plus à même de porter le ballon debout et ensemble, et la science d'un buteur-botteur de grande expérience pour espérer déjouer les plans anglais sous des trombes d'eau."

Aux dires, les visages catastrophés vus dans le bus qui menait les joueurs de l'équipe de France au Telstra Stadium de Sydney ce 16 octobre 2003 sont entrés dans la légende. Dépourvue de plan B, l'équipe de France a failli dans l'adaptation à la situation. Le match aurait été perdu avant même le coup d'envoi donné par Paddy O'Brien.

Alors à défaut d'avoir eu le temps de construire un toit au Stade de France pour bénéficier de conditions semblables à celles de Cardiff pour le quart de finale face aux Néo-Zélandais, les supporters vont prier le ciel pendant que Bernard Laporte et son staff vont peaufiner un plan de repli : "Apparemment, il fera beau mais si jamais il pleut, il pleuvra pour tout le monde. Pour ce qui concerne le plan B, il consistera à ne pas mettre des chandelles qui atterrissent dans notre camp mais plutôt sur l'arrière adverse," déclarait à ce sujet le principal intéressé.

S'il ne pleut pas des cordes, il risque bien en tout cas de pleuvoir des livres. Nos amis britanniques se défoulent sur les machines à pari. Pour l'heure, les bookmakers mettent une grosse cote sur leurs protégés, mais le XV de France tient aussi une place de choix. Bref, qu'importe le résultat, les recettes seront une nouvelle fois très élevées. Alors avec ou sans pluie...

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