Nallet: " Ce n’est pas l’enfer "

Par Rugbyrama
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Lionel Nallet s’affirme comme un des éléments importants des Bleus avec un physique impressionnant (1,98m 115 kg). A quelques semaines du début de la Coupe du monde, il affiche à la fois de la sérénité et de l’ambition.

Avez-vous été touché par l'engouement déclenché ici à Font-Romeu par votre présence ?

Lionel Nallet. - C'est sympa, les gens sont là pour nous supporter, ce sont des choses agréables. On sait que l'on aura besoin d'eux pendant la Coupe du monde. Ca se passe très bien

La Coupe du monde est lancée ?

L.N. - La coupe du monde a débuté quand la liste a été annoncée. Après c'est l'engouement des gens, on se rend compte qu'il y a du monde, que les supporters français seront derrière nous.

Vous faîtes surtout de la préparation physique, le ballon ne vous manque-t-il pas ?

L.N. - Pas vraiment. Nous avons tout de même deux séances par semaine avec le ballon. C'était la même chose à Castres la saison dernière. Nous aurons un peu plus d'entraînement rugby à partir de la semaine prochaine à Marcoussis

Les entraînements se passent-t-il bien ?

L.N. - On a fait une bonne heure de rugby, ce n'est pas non plus l'enfer. L'encadrement a bien planifié la préparation physique, le soir on est fatigué et le matin tout va bien, on arrive tous à repartir comme il faut. Ce n'est pas une partie de plaisir tous les jours mais on arrive à bien enchaîner.

Comment se déroulent vos soirées?

L.N. - Je regagne la chambre vers 22 heures, je regarde un peu la télé. Et comme il n'y a pas grand-chose, je m'endors vers 23h30 - 24h.

Pas d'activités particulières ?

L.N. - Hier ça jouait un peu aux boules, ça joue aux cartes, ça circule de chambre en chambre ... ça vit dans les couloirs !

Comment se passe la concurrence en deuxième ligne ?

L.N. - Mon objectif est d'être champion du monde. On se respecte, on essaie de s'accrocher, c'est les bienfaits de la concurrence que de tirer les autres vers le haut. Après c'est tout à fait sain, je suis en chambre avec Jérôme Thion, il n'y a aucun soucis.

Vous êtes en contact avec votre copain Pascal Papé ?

L.N. - Je l'ai appelé, j'ai pris de ces nouvelles. Il était en vacances vers Toulon. On n'a pas parlé forcément de cela, des Bleus. On a parlé de tout.

Il vous manque ?

L.N. - Ce n'est pas qu'il me manque. Je préfère que ce soit moi que lui. On est là pour ça. Si mon ambition c'est d'être dans les tribunes et de regarder les autres jouer pendant toute la Coupe du monde, c'est qu'il y a un problème.

Que pensez-vous du repositionnement de Chabal en seconde ligne?

L.N. - Je lui ai donné quelques conseils. Après les mêlées tu as des sensations lactiques en début de saison, c'est différent de la troisième ligne. Dans le jeu courant, ils sortent avant nous en mêlée, ils jouent les deuxièmes ballons et nous les troisièmes, mais sinon on nous demande les mêmes choses en défense et en attaque, il n'y a pas de grosses différences.

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