Bonnaire : "Bon pour le moral"

Par Rugbyrama
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Julien Bonnaire s'entraîne actuellement au centre de la troisième ligne et affirme qu'il évoluera là où on le lui demandera.

Quel bilan faîtes-vous de ces deux stages en altitude ?

J. B.- Nous sommes passés par des moments difficile, mais ça fait du bien. C'était différent de ce que l'on peut faire habituellement à Marcoussis. J'ai le sentiment qu'aujourd'hui, nous encaissons beaucoup mieux les charges de travail. Au début, on en a quand même bavé. Personnellement, j'ai ressenti quelques courbatures. Mais la montagne nous a fait du bien.

Ressentez-vous vraiment les bienfaits de la préparation ?

J.B.- C'est encore un peu tôt. Maintenant, le week-end de repos en famille nous a fait du bien. Nous avions besoin de souffler un peu, d'autant plus que nous n'avions pas trop dormi lors de la nuit à la belle étoile. Aujourd'hui, je me sens d'attaque pour cette semaine de travail.

Est-ce que ces moments vécus lors du stage commando vous semble indispensable dans la construction du groupe ?

J.B.- Cela fait toujours du bien de vivre ce genre d'expérience tous ensemble. Nous avons effectué quelques épreuves en groupe. Certains sont un peu mois à l'aise que d'autres sur certains exercice. Dans ces cas-là, la solidarité s'organise. Et un état d'esprit se forme. C'est important pour le groupe de créer ce genre de liens qui peuvent peut-être faire la différence plus tard.

Quelle image conserverez-vous de ces deux stages en altitude ?

J.B.- Sans hésitation, la séance de joug à Font-Romeu. Les spectateurs étaient tout près de nous et applaudissaient dès que nous avancions de dix centimètres. C'était un truc de dingue. Cela prouve que les Français sont derrière nous pour nous pousser. C'est bon pour le moral.

En l'absence d'Elvis Vermeulen, vous allez probablement vous partager le poste de troisième ligne centre avec Imanol Harinordoquy. Auriez-vous préféré évoluer à l'aile de la troisième ligne ?

J.B.- Je jouerai où on me dira de jouer. C'est vrai que pour le moment, je travaille, notamment sur les mêlée, en numéro huit, mais personne n'est venu me voir pour me dire que j'allais évoluer au poste de troisième ligne centre. Nous verrons bien. De toutes façons, c'est un poste qui est aussi très intéressant.

Vous êtes pourtant dans un registre différent que les troisièmes lignes centres néo-zélandais ou sud-africains...

J.B.- C'est une certitude. Je n'aurais jamais la même puissance. Ce n'est pas mon jeu. Maintenant, tout dépendra de ce que recherche l'encadrement, de ce que Bernard voudra mettre en place. J'ai d'autres qualités. En ce qui me concerne, je suis plus dans un registre d'évitement. Cela peut aussi servir.

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