A surveiller en 2008

Par Rugbyrama
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Ils ont été les révélations de 2007 et seront certainement les attractions de 2008. Du Sud-Africain Steyn au Fijdien Qera en passant par Dusautoir, retour sur ces joueurs qui ont explosé sur la planète rugby cette année.

François Steyn (20 ans, Afrique du Sud, 16 sélections).- A tout juste 20 ans, le joueur des Natal Sharks a ébloui de toute sa classe la Coupe du monde. Dans une compétition pauvre en terme de jeu, il a assuré le spectacle en prouvant que les crochets, les cadrages-débordements, les feintes de passes et les prises d'intervalles pouvaient être aussi efficaces que des bons coups de pied. Un secteur dans lequel il brille également, puisqu'il est coutumier des drops de 50 mètres. Bref, une perle du rugby mondial et le plus jeune joueur sacré champion du monde dans l'histoire de ce sport.

Thierry Dusautoir (26 ans, France, 10 sélections).- Il n'était même pas invité. Il a finalement explosé. Le troisième ligne toulousain, qui a dû attendre le forfait d'Elvis Vermeulen pour intégrer la liste des 30, a su prouver qu'il avait toute sa place en équipe de France – au point d'être titularisé cinq fois-. Infatigable plaqueur, toujours disponible, il a montré qu'il avait progressé dans son jeu offensif comme l'illustre son essai en quart de finale contre les All Blacks. Il est le seul Français à avoir véritablement surnagé pendant le Mondial.

Berrick Barnes (21 ans, Australie, 3 sélections).- Encore une surprise. Le jeune ouvreur australien, lancé dans le grand bain après la blessure à un genou de Stephen Larkham, a fait bien mieux que de la figuration. Il a complètement assumé sa fonction malgré sa jeunesse et son inexpérience – il ne comptait aucune sélection avant le Mondial – et a surpris beaucoup de monde par la qualité de son jeu au pied et de sa vision du jeu. Il aurait sûrement plus marqué les esprits si l'Australie n'avait pas été éliminée en quart de finale.

Fourie du Preez (25 ans, Afrique du Sud, 38 sélections).- Il est considéré comme l'un des meilleurs (voire le meilleur) demi de mêlée du monde. Le joueur des Bulls, champion du Super 14 avec sa province, a marqué le Mondial, notamment par une prestation exceptionnelle contre l'Angleterre en match de poule (victoire 36-0). Fourie du Preez s'affirme d'ailleurs aussi bien sur qu'en dehors du terrain puisque ses divergences d'opinion avec son coach, Jake White, ont alimenté la polémique tout le long de la Coupe du monde.

Mathew Tait (21 ans, Angleterre, 18 sélections).- Le jeune centre anglais est devenu incontournable dans le quinze de la Rose lors de la Coupe du monde. A côté de l'expérimenté Mike Catt, Tait a apporté sa fraîcheur et un peu de folie à une équipe d'Angleterre peu créative. Ses prises d'intervalles en finale du mondial auraient pu faire basculer la rencontre en faveur de son équipe mais l'arbitrage vidéo refusa l'essai de Cueto dont il était à l'origine.

Lionel Beauxis (22 ans, France, 12 sélections).- Même pas numéro un à son poste au Stade français, l'ancien Palois est titularisé à l'ouverture des Bleus pour le quart et la demi-finale de la Coupe du monde. Très à l'aise contre l'Irlande et la Géorgie en matchs de poule, il incarne parfaitement la tactique d'occupation au pied que veut développer Bernard Laporte. Malgré un manque d'expérience évident, le champion du monde (avec les Moins de 21 ans en 2006) se sort bien du Mondial et laisse augurer un bel avenir en Bleu.

Akapusi Qera (23 ans, Fidji, 13 sélections ).- Le troisième ligne de Gloucester a, à l'image des Fidji, explosé et épaté pendant la Coupe du monde. Puissant (1m87, 107 kg) mais aussi rapide, il avait notamment inscrit deux essais contre le Japon et un contre le pays de Galles en matchs de poule. Beaucoup plus rigoureux que la plupart de ses compatriotes, il s'est imposé comme un incroyable franchisseur de ligne.

Sébastien Chabal (30 ans, France, 35 sélections).- Il était impossible de parler des révélations de l'année sans évoquer le cas de Sébastien Chabal. Phénomène médiatique, il s'est plus imposé à la télévision que sur le terrain, peu aidé par son replacement en deuxième ligne lors de la Coupe du monde. Le troisième ligne tricolore est ainsi un peu "hors-catégorie". Avec son look atypique, il a suscité une véritable "Chabalmania", qui a permis de populariser un peu plus le rugby pendant la Coupe du monde.

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