Dupont: "La déception est là"

Comment digérez-vous l’issue cruelle de cette rencontre ?

Lucas DUPONT: C’est une énorme déception parce qu’on s’est beaucoup dépensé. On y a mis beaucoup de cœur pour faire un bon match. Ça a été le cas pendant 79 minutes et on a craqué dans cette dernière minute... La déception est vraiment immense. Ce sont ces détails qui nous manquent face à des équipe comme Leicester, champion d’Angleterre et au très haut-niveau depuis toujours. C’est une machine: ils tapent sans s’arrêter pendant 80 minutes. On avait tout fait pour l’emporter mais malheureusement, on craque à la fin.

Que vous manque-t-il ?

L.D: Je ne sais pas trop. Rien de particulier, je pense. Ou alors des détails. Mais c’est dommage. On se demande ce qu’on aurait pu faire de mieux. C’est certainement une question de précision pour ne pas leur laisser cette dernière munition, à la fin.

La Coupe d’Europe est-elle terminée pour le MHR ?

L.D: Certainement. Mais il nous reste deux matchs de poule à disputer et on va les jouer à fond. C’est une compétition prestigieuse et on ne veut pas lâcher. Quand on a la chance de la jouer, on n’a pas le droit de le faire à moitié. Avec l’effectif qu’on a, qu’importe l’équipe qui sera alignée, tout le monde aura les crocs pour essayer de bien faire sur les deux matchs qu’il nous reste. Mais effectivement pour la qualification, je crois que c’est fini.

Vous parliez beaucoup, avant la rencontre, de l’envie de retrouver le sourire et une dynamique positive. Dans la manière, cet objectif est-il atteint ?

L.D: Non, on ne peut pas se satisfaire de cela! Nous ne pouvons pas être contents de ces résultats. On vient d’enchaîner deux défaites consécutives à la maison. Alors certes, c’était contre le champion de France et le champion d’Angleterre. Mais la déception est là. Maintenant, il ne faut pas abandonner et aller de l’avant. On va chercher à retirer du positif mais une victoire ferait vraiment du bien à l’équipe. L’impression d’avoir bien fait et d’avoir tout donné, ça ne suffit pas.

C’est aussi votre quatrième défaite consécutive. Y’a-t-il un état d’urgence ?

L.D: Un peu, forcément. Même si les entraîneurs essaient de ne pas mettre en avant ce côté-là. On travaille tout de même sereinement toute la semaine. Nous n’avons pas cette excuse-là.

Un déplacement délicat à Toulon se profile désormais...

L.D: Après les champions de France et d’Angleterre, on enchaîne avec le champion d’Europe... Ce sera dur, on le sait. Mais de toutes façons, ceux qui auront la chance d’y aller donneront tout.