Roberts: "Ma blessure a été un vrai contre-coup"

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Le centre gallois Jamie Roberts, de retour après avoir été opéré d'une cheville, a appelé ses partenaires du Racing-Métro à "continuer à tirer dans la même direction", en dépit d'une lourde défaite contre les Harlequins (32-8) samedi dernier. Le Racing affrontera ce samedi le club londonien lors de la 4e journée de Coupe d'Europe, en Angleterre, avec un esprit revanchard.

Comment vous sentez-vous après trois mois d'absence ?

Jamie ROBERTS: C'est un peu comme un nouveau départ. Je me suis blessé lors de mon troisième match et c'était très dur. Je venais d'arriver dans un nouveau club, dans une nouvelle ville, je commençais à prendre mes repères dans l'équipe. Ca a été un vrai contre-coup difficile. Mais les kinés et l'équipe médicale ici ont été magnifiques, j'ai eu une très bonne rééducation. Dès le jour de mon opération, j'ai imaginé mon retour sur le terrain. J'ai hâte de revenir dans l'équipe et surtout de gagner. On a une belle équipe avec un immense potentiel, des superbes installations. Je veux pouvoir apporter un plus.

Le plus difficile, cela a été de rester en tribunes avec le club ou avec la sélection nationale ?

J.R.: Les deux. Le plus dur ça a été lors du match contre le Stade français au Stade de France (victoire 16-12) et quand nous avons battu Clermont en Coupe d'Europe à Colombes (13-9). Le week-end dernier aussi, ça a été dur, à cause de la défaite... Ca a été aussi compliqué de ne pas pouvoir jouer avec le pays de Galles. Être absent une tournée entière alors que j'avais manqué peu de matches jusque-là, c'était dur mais "c'est la vie (en français)".

Comment avez-vous vécu les hauts et les bas du Racing-Métro ?

J.R.: C'est décevant. Le plus important est que l'on perd et l'on gagne en équipe. Il y a beaucoup de nouveaux joueurs, de nouveaux entraîneurs et ça prendra du temps avant de faire de belles performances. Donc il faut continuer à tirer dans la même direction. Après une défaite comme celle du week-end dernier, c'est facile de pointer untel ou untel du doigt ou d'accuser, mais on perd de manière collective. C'est le message pour cette semaine.

Dans quelle mesure cette blessure a ralenti votre intégration sur et hors du terrain ?

J.R.: En dehors du terrain, j'ai essayé de rester le plus possible avec l'équipe. Le plus frustrant c'est à l'entraînement, quand l'équipe est sur le terrain, que l'on doit rester en salle de musculation pour la rééducation et qu'on regarde les autres à travers la vitre. Mais comme je le dis, cela arrive à chacun, ce qui a été dommage c'est que cela soit arrivé dès mon arrivée.

Il est question que les provinces galloises rejoignent le championnat anglais. Qu'en pensez-vous ?

J.R.: Difficile à dire. Il y a beaucoup de choses à prendre en compte. On sait que c'est un sport professionnel où l'argent, le chiffre d'affaires a pris de l'importance. Le nombre de spectateurs, les droits télé... Que les provinces décident de rejoindre le championnat anglais ou qu'il y ait statu quo, cela pourrait réussir ou échouer, on ne peut pas savoir tant qu'on n'a pas essayé. Mais la Ligue celte est un championnat performant, on l'a vu le week-end dernier en Coupe d'Europe avec les victoires des équipes irlandaises, celle des Cardiff Blues, des Dragons aussi. Il y a des arguments des deux côtés. Après, je ne suis pas inquiet. Il y a suffisamment de gens qui aiment le rugby au pays de Galles pour trouver une solution satisfaisante. Je suis évidemment dans une mauvaise position car je ne suis plus dans le système. Alors, oui, les temps sont difficiles mais je suis sûr que les bonnes décisions seront prises.

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