Médard: "Le ton s’est durci"

  • Maxime Medard - toulouse toulon - 26 octobre 2013
    Maxime Medard - toulouse toulon - 26 octobre 2013
Publié le Mis à jour
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Absent la semaine dernière, le polyvalent trois-quarts toulousain Maxime Médard fera son retour ce week-end pour défier le Connacht sur ses terres. Il raconte la semaine particulière vécue par le Stade toulousain.

Vous n’avez pas participé à la défaite face au Connacht. Avez-vous vu le match ?

Maxime MEDARD: Oui j’ai regardé le match attentivement dimanche, car j’étais revenu de vacances. C’est comme ça. Je ne pensais pas que cela nous arriverait, mais c’est arrivé. Nous sommes humains, il nous arrive d’être mauvais et de perdre un match.

Ressentez-vous une pression particulière ?

M.M.: Je n’étais pas là la semaine dernière, mais d’après ce que l’on m’a dit, je vois que le ton s’est durci cette semaine. C’est une semaine particulière, puisque nous avions fait quasiment l’essentiel du travail en gagnant chez les Saracens. Là, nous repartons presque de zéro... Nous devons faire un résultat là-bas ce week-end.

Pensez-vous avez trouvé les solutions qui vous ont manqué la semaine dernière ?

M.M.: Nous verrons samedi, mais nous savons ce que nous avons bien fait et mal fait. Nous avons manqué d’intelligence, nous aurions dû mieux alterner le jeu.

Qu'on gagne 6-3 ou 3-0, on s'en fout

Avez-vous changé quelque chose à votre préparation ?

M.M.: Non pas spécialement, même si l’opposition d’hier soir (mercredi, NDLR) a été un peu plus tendue que d’habitude... Mais c’est parce que nous sommes tous excités à l’idée de jouer ce match. On lit sur les visages une petite tension, parce que nous avons tout simplement commis une grosse bavure la semaine dernière.

Les conditions météorologiques s’annoncent mauvaises. Est-on en droit de s’attendre à un jeu plus restreint ?

M.M.: On y va pour gagner. Alors qu’on gagne 6-3 ou 3-0, on s’en fout. Le match ne sera peut-être pas beau, mais il faut gagner.

Vous inspirerez vous de votre performance sur la pelouse des Saracens ?

M.M.: C’est une saison un peu particulière : nous avons perdu tous nos matchs à l’extérieur, sauf le plus difficile, et nous avons gagné tous nos matchs à domicile, sauf celui qui, à première vue, paraissait le plus abordable. C’est donc un peu étrange. Cette victoire aux Saracens doit nous inspirer, oui. Nous nous sommes fait un croche-pied, à nous de nous rattraper.

Vous revenez avec une certaine fraîcheur, vous sentez-vous investi d’une mission particulière ?

M.M.: Non, pas spécialement. Un match se joue à quinze, voire à vingt-trois. Je ne vais pas tenter des coups tout seul pour sauver la patrie. Le but est de jouer ensemble. Nous sommes tous dans le même bateau.

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