Galan: "C'était un bras de fer"

Par Rugbyrama
  • Gilian Galan - toulouse - 21 septembre 2013
    Gilian Galan - toulouse - 21 septembre 2013
Publié le
Partager :

Elu homme du match par l’ERC, le jeune numéro huit toulousain, Gilian Galan, analyse lucidement les raisons du succès des siens, issues d’un réaménagement stratégique en deuxième période.

Vous sortez en vainqueurs de Wembley, après avoir accusé jusqu’à neuf points de retard. Comment Toulouse s’est-il mobilisé pour remonter ce handicap ?

Gilian GALAN: Nous étions venus pour livrer une grosse prestation. Mais c’est vrai qu’en première période, nous avons trop joué dans notre propre camp pour y parvenir. En deuxième mi-temps, nous avons remis les choses dans l’ordre. Quelque part, nous étions intimement convaincus que les Saracens allaient craquer. A la mi-temps, nous nous sommes dit que nous avions beaucoup joué, souvent franchi, mais sans grande efficacité. Comme je vous l’ai dit, nous avons voulu remettre les choses dans l’ordre. C’était un bras de fer que nous avons remporté.

Pendant l’essentiel de la partie, particulièrement en première période, vous avez été cantonnés dans votre camp. Gagner ce genre de rencontres dans ces circonstances relève-t-il du miracle ?

G.G.: Ce n’est pas un miracle. C’est un succès à l’image de notre équipe, en ce moment. On montre beaucoup de cœur, d’envie, de solidarité sur le terrain. On va surtout se dire que ce n’est pas plus mal que de commencer la compétition de cette façon !

L’expérience des Harlequins devra nous servir

Désormais, le Stade a toutes les cartes en main pour la qualification...

G.G.: Si nous avions ramené ne serait-ce qu’un point de bonus, nous aurions été contents. Alors, il serait trop stupide de gâcher ce succès maintenant. Mais nous avons d’ores et déjà été prévenus que face à cette très grosse équipe, le match retour sera tout aussi difficile que celui-ci. L’expérience des Harlequins, voilà deux ans, devra nous servir (les Toulousains avaient gagné aux Harlequins 10-21, avant de perdre chez eux 24-31, NDLR). Mais d’ici là, il faudra encore négocier la double confrontation avec le Connacht.

Comment avez-vous vécu les cinq dernières minutes, et le siège des Saracens jusqu’au drop raté par Farrell ?

G.G.: Difficilement parce que d’un peu trop loin... (rires) Sur le bord du terrain, nous avions à cœur d’encourager nos partenaires mais on ne pouvait pas faire grand-chose d’autre... Mais ceux qui étaient sur la pelouse à ce moment ont fait du bon travail, comme les autres avants. Ce succès, c’est vraiment 23 mecs qui se sont battus pour aller le chercher.

Dans quel état physique vous sentez-vous à l’issue de cette rencontre ?

G.G.: Je n’ai joué que cinquante minutes, mais j’ai l’impression d’en avoir disputé beaucoup plus. Physiquement, cette opposition était particulièrement intense. Les séquences de jeu étaient très longues, les impacts très durs. Cela ne donne que plus de relief à ce succès.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?