Une formalité pour Toulouse
Largement supérieur, Toulouse s'est en toute logique imposé devant une faible équipe des Zebre (38-5) et a réussi son pari d'empocher le bonus offensif.
Eliminé en phase de poules l'an dernier, le Stade toulousain retrouvait la H Cup avec l'envie de bien faire. Message reçu cinq sur cinq. Neuvième victoire en neuf matches face à un club italien. Et 30 points sur 30 à domicile en championnat et donc en H Cup. Les partenaires de Florian Fritz ont largement disposé des Zebre (38-5). A la mi-temps, les Toulousains avaient déjà assuré l'essentiel avec le gain du bonus offensif et ont pu travailler sereinement en vue de la semaine prochaine.
On jouait la 33e minute de cette rencontre et Médard, bien servi par Fritz, allait marquer le quatrième essai de Toulouse. Bonus offensif au bout d'une demi-heure. Sans forcer. Les Italiens, vaillants et dangereux pendant les dix premières minutes - 100% de possession - ont éclaté sous les assauts des Rouge et Noir. Sûrs de leur force, les Toulouains ont fait les choses à l'endroit pour se rassurer. Le trident arrière, Huget-Poitrenaud-Médard, a été très en vue. Huget a marqué un doublé (12e, 21e), comme Médard (34e, 44e). Les trois hommes ont d'ailleurs été les artisans du troisième essai après une prise d'intervalle de Médard à l'intérieur de Fritz. Yann David, élu homme du match, a également pesé sur tous les impacts. En défense et en attaque.
Du coaching pour faire souffler
Le bonus offensif en poche, Guy Novès a fait tourner son effectif. On a découvert Ralepelle, entré à la place de Tolofua avant la demi-heure de jeu. Dusautoir, Picamoles et Albacete sont eux rentrés à la mi-temps. Du roulement efficace et préventif. Seule ombre au tableau, s'il faut en trouver une, ce serait cet essai encaissé en tout début de seconde période et la baisse de rythme dans les dernières vingt minutes. Mais peut-on blâmer les Toulousains ? La mission est bien accomplie et c'est là l'essentiel, avec un Yann David impérial dans le un contre un, du temps de jeu engrangé pour Ralepelle, Dusautoir et Picamoles... et aucun blessé à déplorer.
Alors que le score était fait, le sixième essai toulousain mérite d'être mentionné. La poussée en mêlée du pack a permis de récupérer le ballon. Au large, Fritz repiquait en travers sur quinze mètres pour s'engouffrer dans la défense et offrir l'essai à Nyanga (57e, 38-5). Le Stade toulousain a récité son jeu. Et a bien préparé son déplacement aux Saracens la semaine prochaine. Où l'opposition sera évidemment bien plus coriace.
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?