Kayser: "Rien de tel qu’un énorme combat face au Racing"

Par Rugbyrama
  • Eurosport
    Eurosport
Publié le
Partager :

Benjamin Kayser, talonneur international de Clermont, fait le point avant le premier week-end européen. Si la défaite de l’an dernier en finale est toujours présente dans les têtes, le défi à venir est immense.

Quel est votre ressenti avant cette première journée de H Cup ?

Benjamin KAYSER: Il n’y a pas de crainte ni d’appréhension mais plutôt de l’excitation. Il nous tarde d’en découdre et de montrer notre vrai visage lors du premier match, qui en plus, va être décisif pour la suite de la compétition. C’est une bonne chose de prendre le Racing chez lui pour le premier match. Les Racingmen ont une grosse équipe, qui manque un peu de rodage, mais je ne me fais pas de soucis pour eux. On ne parle pas beaucoup de notre poule mais je la trouve extrêmement relevée. Nous allons enchainer le Racing puis les Harlequins. Ce sont des gros matches. On va essayer d’augmenter notre volume de jeu par rapport au début de saison. Je reste persuadé qu’on en est capable.

Le niveau de la poule a-t-il un impact pour la suite de la compétition ?

B.K.: Cela n’a aucun impact sur la fin du tournoi mais plus sur le fait de recevoir ou non en quarts de finale. Mais d’abord, de savoir si on va sortir de la poule ou non. Il n’y a aucune incidence sur l’issue finale. C’est une compétition qui dure six à sept mois, ce n’est pas comparable. On est prévenu de l’importance des matches à domicile et des points à l’extérieur. Il n’y a rien de tel que de se lancer face au Racing ! On en saura plus sur notre poule à la fin de ce match.

Le début de la H Cup peut-il réellement lancer votre saison ?

B.K.: On l’espère. Mais il y a aussi un constat qu’il faut faire. Le Top 14 est encore plus dur que l’année dernière. Il y a seulement cinq ou six points entre les six premiers, c’est du jamais vu. Nous ne sommes pas les seuls à avoir des problèmes à l’extérieur et à prendre une secouée à Montpellier. Et à mon avis, cela va continuer. Il me tarde qu’on se retrouve dans ce qu’on est capable de faire, avec une performance dont on est fier. Il n’y a rien de tel qu’un énorme combat face au Racing. Il faut rapporter une belle victoire pour qu’on puisse se concentrer sur la réception des Harlequins.

On perd cette finale mais on s’est régalé pendant huit matches et 55 minutes

Vous attendez-vous à une révolte des Racingmen après leur défaite face à Grenoble ?

B.K.: Quoi qu’il arrive, il y aura une révolte. Ils ont d’énormes ambitions et ils vont avoir une grosse pression sur ce match. Si certains doutaient d’un investissement physique et mental de la part du Racing, là, on est absolument sûr qu’ils seront présents. Ils vont vivre une semaine très difficile. Dans le combat et l’intensité physique, ils seront présents, c’est certain.

La H Cup a-t-elle une véritable magie ?

B.K.: Il y a un truc c’est sûr. Mais ce sentiment ressemble également au Top 14 grâce aux nouvelles règles du bonus défensif, ce qui fait que tout se joue à la minute près. Une autre chose non négligeable, c’est l’impact de l’arbitre. On a bien vu pour Biarritz-Perpignan, ce n’était pas un match de Top 14. C’est arbitré différemment. On favorise l’attaque. En tout cas pour ce match, il n’y aura pas d’excuse. On ne peut pas se dire que nos mecs seront pas présents.

La finale de l’an dernier est-elle encore dans les têtes ?

B.K.: Elle existera toujours. Mais nous, on parle de Coupe d’Europe dans sa globalité, pas que de la finale. On conserve le plaisir de chaque minute jouée. Quand on me parle de la H Cup de l’an dernier, je ne le vis pas comme un déchirement. On perd cette finale mais on s’est régalé pendant huit matches et 55 minutes. Après, on perd, c’est comme ça. Même si on la gagne cette année, cela ne remplacera pas la défaite de la saison dernière, cela ne changera rien.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?