Toulouse: Mission accomplie avant Wembley

Par Rugbyrama
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Efficace sur ses temps forts, Toulouse n’a pas oublié le gain du bonus offensif face aux Zebre. Un accessit important avant d’aller défier les Saracens.

Trente-quatre minutes: c’est le temps qu’il a fallu à Toulouse pour remplir sa mission vendredi soir face aux Zebre. Après une magnifique percée de Yann David - excellent tout au long de la rencontre et désigné homme du match - Maxime Médard pointait le quatrième essai de son équipe, synonyme de bonus offensif. L’objectif tant recherché par les quadruples vainqueurs de la compétition, qui savent plus que quiconque l’importance de ces points lors du décompte final, se trouvait donc atteint sans rencontrer la moindre frayeur. "L'objectif principal est atteint. On a attaqué le match par le bon bout", confirmait le centre Florian Fritz.

Efficace dans son jeu, bien en place, supérieur en conquête et patient face à une formation italienne accrocheuse mais limitée et fébrile en défense (21% de plaquages ratés), Toulouse a appliqué son tarif maison depuis le début de la saison: six rencontres et autant de succès bonifiés. "Je suis satisfait de la première mi-temps. Assez rapidement on a pris l'ascendant. On est toujours dans cette dynamique de marquer des essais, de produire du jeu. On est sur le bon chemin", expliquait, ravi, le manager Guy Novès. "Depuis quelques semaines, on essaie de prendre du plaisir. On veut continuer à proposer ce genre de rugby", rajoutait Fritz. Les Zebre n’ont pu qu’assister en spectateurs au récital des Toulousains (huit franchissements, vingt-huit défenseurs battus). "On savait que ce serait dur. En première mi-temps ils ont marqué sur chacun de nos ballons perdus. On a essayé mais on a eu du mal en conquête", déplorait, lucide, le capitaine de l’équipe italienne, Marco Bortolami.

Choc à Wembley

Le bonus en poche, Toulouse a baissé de rythme. A l’inverse du Top 14, il ne suffit pas d’avoir trois essais d’écart pour bénéficier du bonus, ce qui permet ainsi de gérer en coupe d’Europe et de ne pas puiser dans les réserves lors des matchs plus faciles. "Inconsciemment c'est normal d'avoir eu un léger relâchement une fois cet objectif atteint", reconnaissait Fritz. Mais Guy Novès, toujours pointilleux, n’a pas forcément apprécié. "Sur la fin, il me tardait que ça se termine", lâchait-il dans les vestiaires après le coup de sifflet final. Les cinq points dans l’escarcelle atténuaient cette toute petite déception car Toulouse a fait ce qu’il fallait avant d’affronter les Saracens vendredi prochain.

Et là, l’opposition, sans faire injure aux Zebre, sera tout autre. L’équipe anglaise demeure le principal concurrent des Toulousains pour la première place de cette poule 3. Pour l’occasion, les Saracens ont même décidé de disputer ce choc dans le mythique stade Wembley. "C'est dire l'importance qu'ils accordent à cette rencontre, soulignait Fritz. Un gros morceau nous attend". Le centre international ne s’y trompe pas, les Anglais ayant atteint le stade des demi-finales de la H Cup l’an passé. "Ce sera un gros match, cette équipe est invaincue, nous, on a vu qu'on était très pauvres à l'extérieur. Il va falloir se vider les tripes et essayer de revenir avec un point au moins. En tout cas, ne pas prendre une déculottée", avouait Novès. Le bonus, défensif cette fois, constituerait déjà une belle affaire.

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