Le Racing-Métro, roi d'Ecosse

Par Rugbyrama
  • Luc Ducalcon - Racing metro edimbourg - 14 décembre 2012
    Luc Ducalcon - Racing metro edimbourg - 14 décembre 2012
Publié le Mis à jour
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Grâce à son succès à Murrayfield, le Racing-Métro a pris provisoirement la tête de sa poule et garde toute ses chances de qualification pour les quarts (15-3).

Ceux qui se souviennent du match de l’an dernier entre ces deux mêmes équipes doivent se morfondre... Au revoir l’orgie de jeu, les onze essais inscrits et le score fleuve (48-47 en faveur d’Edimbourg), bonjour les pénalités, le manque d’inspiration en attaque et une pluie bien écossaise ! Car depuis, la formation écossaise, demi-finaliste de la dernière édition, au jeu si alléchant a quelque peu perdu de sa superbe... Mais ça, le Racing-Métro s’en moque. Car ce soir, la troupe de Quesada a fait le métier en gagnant et en prenant du coup la tête de la poule 1, en attendant dimanche le choc entre les deux favoris que sont les Saracens et le Munster.

Toujours est-il que les Racingmen ont visiblement pris la mesure d’une compétition qui ne leur réussissait guère par le passé et dans laquelle ils peuvent encore espérer créer une petite surprise. Lors des deux rendez-vous de janvier, une prestation comme celle-ci ne suffira toutefois pas. Mais peut-on blâmer les Ciel et Blanc de s’être adaptés aux conditions climatiques avec de fait peu de jeu et énormément de coups de pieds ? Assurément pas puisque l’issue leur donne raison. Et l’essentiel est bien là malgré les quelques bémols.

Faillite pour Francis, réussite pour Germain

Car après un excellent début de partie, matérialisé par deux pénalités de Barkley (5e) et Germain (0-6, 8e), les coéquipiers de Cronje se sont montrés indisciplinés au possible. Bien souvent dans ce contexte, il est difficile d’attendre quelque chose. Seulement en face, il y avait l’ouvreur et buteur écossais Francis, à la réussite inversement proportionnelle au temps de préparation sur chaque tentative. Avec un taux beaucoup trop faible à ce niveau (1/5), il a condamné Edimbourg, par ailleurs incapable de se monter dangereux dans le jeu courant avec un quatrième match sans marquer le moindre essai. Guère plus dangereux malgré quelques tentatives individuelles derrière un Szarzewski déchaîné, le Racing s’en est pour sa part remis à la botte de Germain, son arrière, qui a creusé peu à peu l’écart au fil du deuxième acte (3/4, 3-15, 69e).

Maintenant qu’il a entretenu la flamme, le Racing attend désormais janvier pour être fixé...

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