Harinordoquy: "Je sens le groupe biarrot fébrile"

Par Rugbyrama
  • Imanol Harinordoquy - biarritz connacht - 7 decembre 2012
    Imanol Harinordoquy - biarritz connacht - 7 decembre 2012
Publié le Mis à jour
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Après une semaine mouvementée et avant la venue du Connacht à Aguilera, vendredi (21h00), le troisième ligne international biarrot, Imanol Harinordoquy, reconnaît que le groupe basque a été perturbé. Mais il rappelle aussi que les chances de qualifcation de sa formation demeurent réelles.

Le Biarritz olympique ne vit pas une saison de tout repos, notamment cette dernière semaine qui a été marquée par la mise à l’écart des entraîneurs,Serge Milhas et Jack Isaac. Comment abordez-vous la réception du Connacht ?

Imanol HARINORDOQUY : On a l’impression que la saison a déjà été longue, parce qu’il s’est passé beaucoup de choses. Mais nous sommes encore loin de sa fin. Il nous reste un bon bout de chemin à faire. Pour l’instant, l’heure est à la Coupe d’Europe, et à ce match retour contre le Connacht. Au-delà de l’aspect comptable, nous allons uniquement nous concentrer sur le résultat, et donc la victoire. Il va falloir montrer un autre visage que celui présenté en Irlande. Nous avons envie de nous racheter de cette prestation en demi-teinte. Pour cela, il faudra faire preuve d’envie, et montrer de l’agressivité.

Comment expliquez-vous que l’envie qui animait le groupe du Biarritz olympique en début de saison se soit évanouie ?

I. H. : Je n’ai pas envie de savoir pourquoi elle n’est pas là, j’ai envie de savoir si elle sera là demain soir. C’est ma réponse. On peut aller chercher cinquante excuses, cinquante coupables, d’ailleurs deux ont été désignés cette semaine (les entraîneurs Serge Milhas et Jack Isaac, ndlr.), mais les vrais coupables, ce sont nous, les joueurs, qui étions sur le terrain. Chacun doit se remettre en cause.

Vous aviez déclaré, après le match: "la qualification, c’est mort". Avez-vous revu votre jugement ?

I. H. : Il faudra faire les comptes. Quand j’ai dit cela, je pensais à la première place. Une victoire au Connacht nous aurait permis d’aller chercher une première place. Maintenant, la qualification est toujours possible. Tout dépendra du match de demain et des deux suivants. Cela fait quinze points à prendre. Tout d’abord, il faut retrouver la victoire, et le plaisir de gagner.

La manière n’est elle pas importante ?

I. H. : On ne va pas marquer cent essais demain. La météo annonce plus de 80 km/h de vent, les conditions ne seront pas idéales pour développer un beau jeu. Montrons déjà de l’envie, de l’agressivité, qui sont les fondamentaux de ce sport, et nous verrons ensuite. Cette semaine, nous avons travaillé des choses simples. Appliquons-nous à faire ces choses simples du mieux possible. La semaine a été courte, et il s’est passé beaucoup de choses, qui ont pu perturber le groupe. Je le sens un peu fébrile, avec des joueurs qui ont besoin de se rassurer. La meilleure façon, c’est d’entrer correctement dans le match.

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